Le tribunal de Versailles condamne la star congolaise de la rumba à 18 mois de prison avec sursis. Il doit en outre s’acquitter d’une lourde amende. Il lui est reproché la séquestration de certaines de ses anciennes danseuses.
La justice reproche à Grand Mopao d’avoir séquestré dans sa villa située dans la banlieue parisienne, dans les années 2000, quatre de ses danseuses d’alors. Ces dernières racontent également avoir été violée. Le Tribunal de Versailles n’a pas retenu le motif d’agression sexuelle, mais condamne l’artiste congolais pour séquestration.
Il est infligé à l’homme de 65 ans une amende de 72.000 euros à titre de dédommagement pour les préjudices que les quatre victimes ont subi.
« Aujourd’hui, voir la condamnation tant de l’auteur principal, Koffi Olomidé, que de ses deux complices, pour des faits de séquestration, bien évidemment, c’est une satisfaction pour les parties civiles », se réjouit l’avocat des ex-danseuses de la star de la chanson congolaise.