Après deux ans d’inactivité, à cause de la situation sanitaire mondiale de la pandémie de coronavirus, le bureau exécutif de la Fédération togolaise de taekwondo (FTTKD) a organisé un atelier de remise à niveau à une centaine d’athlètes.
L’instance faîtière nationale relance ses activités à travers la formation d’une demi-dizaine de jours dont l’apothéose s’est déroulée ce dimanche 12 décembre à Lomé. En effet, cent (100) dont une dizaine de filles y ont pris part.
Daniel Agbezo, le trésorier général de la FTTKD, résume la portée de cette rencontre de cinq (5) jours. « Cela fait deux ans que nous sommes restés sans activité, au regard du programme que le bureau a élaboré en concertation avec la direction technique, il est de bon ton de remettre à niveau les pratiquants. Durant ce laps de temps d’inactivité, certains ont continué à travailler. D’autres non. Mais le taekwondo et ses pratiques évoluent », raison pour laquelle elle a été décidée et réalisée, relève-t-il.
Au cours de ce stage, il est constaté que le niveau est « mitigé ». Mais dans l’ensemble, « nous sommes satisfaits » par rapport aux participants, au nombre de ceux qui ont décidé d’y prendre part, se félicite Daniel Agbezo.
Pour Anthelme Kassawa, ceinture noire troisième dan, ledit stage est venu « remettre les pendules à l’heure » et leur a permis d’être mis dans le bain pour les échéances futures. C’est un plus pour eux, insiste-t-il.
La FTTKD, après l’étape de Lomé, met le cap sur l’intérieur du pays pour la tenue du même exercice. Cette semaine, cette formation va être organisée dans les Ligues régionales des plateaux et de Kara.
Cette série d’atelier de renforcement des capacités des acteurs est organisée, en réalité, en prélude à l’examen de passage de grade que la Fédération togolaise de taekwondo se prépare à organiser dans les tout prochains jours.