C’est décidé au plus haut sommet de l’Union des forces de changement (UFC) qu’il y aura une assemblée générale extraordinaire destinée à renouveler les membres du bureau directeur en place depuis une décennie.
La date n’est pas encore précise. Mais l’assemblée générale extraordinaire, selon certaines informations, se déroulerait au premier trimestre de 2022. Avant donc la tenue des élections régionales tant attendues dans plusieurs milieux politiques ?
En marge des funérailles d’Elpidio Fernando Kodjo Olympio, petit frère de Gilchrist, décédé à Paris le 5 septembre dernier et inhumé ce 29 octobre à Accra, le patriarche qui a fêté ses 85 ans ce 26 décembre a reçu les principaux protagonistes de la crise qui secoue l’UFC depuis quelques années.
Certains témoins de ces retrouvailles racontent que l’ambiance était détenue, empreinte de cordialité et de respect mutuel. Et les uns et les autres ont pu se reparler à cœur ouvert. Chaque camp rival aurait donné son point de vue. In fine, les divergences auraient été aplanies.
La non organisation du congrès jusqu’aujourd’hui trouve en partie ses motivations dans de petites guerres de rivalité pour le contrôle du parti à la couleur jaune. La base qui s’impatience est depuis quelques jours rassurée de la tenue prochaine d’une rencontre pour renouveler les instances du parti.
Installé à Accra après avoir annoncé, il y a cinq ans, qu’il quitte la vie politique togolaise, tournant donc la page de 50 ans de vie consacrée à la lutte politique pour l’alternance, l’ancien opposant charismatique suit tout de même l’actualité sociopolitique de son pays.
Il a beau écrire : « L’avenir de l’UFC, de la contestation politique, et du Togo, devront demain être imaginés et poursuivis par des jeunes hommes et femmes de moins de 80 ans », ajoutant que « « Force est de constater que les termes de cet accord ne sont pas entièrement réalisés. Malgré ces insuffisances, nous avons fait le difficile choix de rester fidèle à notre engagement, conscients du fait que les espérances de changement et notre vision d’un Togo nouveau sont toujours à réaliser », donnant l’impression d’avoir regretté son accord signé avec le pouvoir en 2010, il ne peut s’empêcher d’être informé régulièrement de ce qui se passe dans son pays.
A 85 printemps, Gilchrist Olympio n’a plus l’énergie ni la force pour haranguer les foules, tenter de tenir tête au parti cinquantenaire. Son ambition, ruminent certains de ses visiteurs du soir, c’est de rester à la tête de l’UFC, une sorte de garantie politique. « L’UFC c’est Gilchrist, Gilchrist c’est l’UFC. On imagine mal l’un sans l’autre », nous indique un observateur bien introduit dans le parti.
Président de parti à vie, à l’image de Me Yawovi Agboyigbo ? « Il y a un certain nombre de pesanteurs qui font qu’il lui sera difficile voire impossible de vouloir laisser l’UFC à une autre personne de son vie », croit savoir un militant de longue date.
S’il y avait match lors du prochain congrès de l’UFC, ce serait au niveau des vice-présidences. Celui qui sera le premier vice-président sait qu’il sera automatiquement président en cas de départ ou d’empêchement du « vieux ». « Et c’est là que se joueront les coudes », imagine un président fédéral de la zone méridionale du parti.
En quoi ce prochain congrès d’une coquille vide UFC peut-il intéressé le togolais lambda ?
alors monsieur le nouveau chef de file de l’opposition, que faites vous pour faire liberer les prisonniers politiques?
quand Fabre l’était vous aviez passé votre temps à dire rien de bon juste à le dénigrer , maintenant qu’il ne l’ai plus que faites vous?
Ne comparez pas Agboyibo à Gilchrist, est ce que vous avez une seule fois vu l’UFC avec au autre président comme Apevon qui a été président du Car? Et puis ce monsieur n’a pas créé un parti politique comme Agboyibo..