Après l’échec du projet de résolution qui, s’il était passé mercredi au conseil de sécurité de l’ONU, aurait scellé définitivement le sort des autorités actuelles du mali, le secrétaire général des Nations-unies rompt le silence.
Jeudi, il a réclamé aux dirigeants maliens, “un délai raisonnable en vue de la tenue des élections” dans ce pays. Il promet par ailleurs que si les dirigeants du Mali font preuve de bonne foi pour proposer un calendrier raisonnable, les sanctions seront progressivement levées.Ainsi donc, l’on est bien loin du ton belliqueux d’hier, l’on est visiblement dans une démarche de conciliation au regard de la détermination de Bamako à défendre crânement sa souveraineté et le droit de son peuple à la liberté.
Cela dit, comment se fait-il que la CEDEAO prend des sanctions à l’encontre du Mali, invite les instances internationales à lui emboîter le pas, mais c’est en retour Antonio Guterres qui promet de les faire lever progressivement, après avoir offert une ligne médiane de conciliation ?
Voilà la preuve qu’une vraie ligue contre le Mali avait été effectivement ficelée dans des officines noires, avec pour CEDEAO, le réel fer de lance chargé évidemment de donner le ton à ce projet d’extinction programmée de l’identité Mali.N’eût été la vigilance de la Chine et de la Russie, ce schéma du supplice ainsi tracé de façon funeste contre le peuple malien aurait été matérialisé, un peu comme ce qui fut fait en 2011 dans le cas Kadhafi en Libye.
Ainsi donc, le portugais Guterres propose aux autorités maliennes ce que les dirigeants de la CEDEAO auraient dû faire, lucidement, dès que les conclusions des Assises Nationales de la Refondation leur avaient été soumises par les autorités maliennes, en toute courtoisie et dans un esprit saisissant d’ouverture.
En lieu et place d’une étude approfondie d’un tel chronogramme et d’une contre proposition en retour, la CEDEAO est montée sur ses ergots, sauté tous les verrous et s’est enfermée, méchamment, dans des sanctions, avec cette inébranlable foi qu’elle serait aveuglément suivie par d’autres instances internationales.Ainsi, sans même transiter par l’UA qui, de toute évidence, n’aurait non plus validé cette démarche inhumaine, la France a fait atterrir le dossier malien sur la table du conseil de sécurité.
Hélas là aussi, le pays d’Emmanuel Macron, initiateur dudit projet, a mordu la poussière puisque cette instance ne regorge pas que ses laquais et complices.Par conséquent, la voie est toute tracée, le bras de fer va très probablement se fondre dans les prochains jours, puisque les autorités maliennes se sont toujours disposées au dialogue et au frottement efficient de leurs cervelles contre celles des autres, en vue de trouver une solution pratique qui inclut indiscutablement l’intérêt supérieur du Mali.
L’on imagine donc que les jours à venir verront cette crise s’effilocher d’elle-même et les dirigeants de la CEDEAO, très remontés contre leur frère, n’auront plus d’autres choix que de faire de la nécessité vertu en baissant drastiquement la température de leur thermomètre, après cette belle leçon d’élégance et d’humanisme qu’ils auront ainsi reçue de la communauté internationale.
Luc Abaki
l’homme Noir qui est toujours son propre ennemi
Luc,
Tu débrouilles, c’est bien.
Néanmoins, quelle est cette communauté internationale “élangante” dont tu fais souvent mention?
Un vrai idiot ce monsieur de l’ ONU. donc pour lui et ces zouaves chef d’ etats de la CEDEAO, la securite du Mali ne les preocupent pas, c’ est une election a la Togolaise et Ivoirienne qui l’ interesse? Il va attendre 5 ans avant d’ avoir son election dont il reve. Tant que le Mali ne sera securise afin de permettre a tous les maliens de jouir de leur droit civic a vote, il y aura pas d’ election point barre.
C’est exact!!! Mais la soi-disant communauté internationale veut que les malins organisent des élections dans un pays en guerre??? Non mais SOYONS SÉRIEUX !!!!
Les maliens “
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Et maintenant? Décryptage de l’attaque de l’Uemoa, la Cedeao et la France contre le peuple malien – YouTube