Il y a presque six décennies que le père de l’indépendance a été assassiné par une horde de militaires influencés par les forces impérialistes. Pour commémorer ce triste anniversaire, l’Union des forces de changement (UFC) a organisé une visite sur les lieux où il repose.
13 janvier 1963-13 janvier 2022. Cela fait 59 ans que Sylvanus Olympio, le tout premier président de la République togolaise, né le 6 septembre 1902 à Kpando, a été tué par des soldats togolais missionnés par des forces extérieures. Celui qui a été Premier ministre du Togo à partir d’avril 1958 suite aux premières élections législatives libres et transparentes a été assassiné devant l’ambassade américaine de Lomé.
Pour marquer cet évènement tragique, l’Union des forces de changement, parti politique présidé par Gilchrist Olympio a organisé au moins deux activités. En effet, une messe matinale a été dite ce jeudi 13 janvier à l’église Saint-Antoine de Padoue de Hanoukopé à Lomé en sa mémoire en présence de plusieurs militants, sympathisants et cadres de ce parti, entre autres.
Ensuite une délégation composée de cinq députés, notamment Séna Alipui, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale ; Komi Agbanou, le président du groupe parlementaire de de la formation politique à la couleur jaune ; Rita Doris Léonardina Wilson de Souza, deuxième secrétaire parlementaire et les députés Sedoufio Afangbédji et Gaétan Ahoomey-Zunu en plus d’autres cadres de l’UFC se sont rendus en terre béninoise, plus précisément au cimetière d’Agoué à Lokossa, situé au Sud du pays de Patrice Talon, près donc de la frontière avec le Togo.
C’est là que repose à jamais le père de l’indépendance du Togo. Les membres de la délégation du parti de Gilchrist Olympio, le fils de l’illustre disparu du 13 janvier 1963, ont déposé des gerbes de fleurs sur sa tombe et sur celle de son épouse, Dina Grunitzky, les deux étant mitoyennes.
La commémoration de ce triste anniversaire a été placée sous le signe du défi du progrès. En effet, détaille le député Séna Alipui, plus de six décennies après l’indépendance, « Le défi du développement reste entier ».
« C’est le défi auquel s’attelait Sylvanus Olympio, pour lequel il se battait. C’est pour cela qu’il a été tué. Nous allons le relever ensemble pour faire du Togo, un pays libre, démocratique, prospère, un pays qui nous ressemble, un pays qui nous rassemble, l’or de l’humanité comme l’ont rêvé les pères fondateurs de l’Ablodé. C’est le sens du combat que nous menons, c’est le sens du combat que Gilchrist Olympio mène. Les questions comme l’alternance, le développement de retrouvent dans ce combat-là », souligne le troisième vice-président de l’Assemblée nationale.
Ceci est assimilable ni plus, ni moins, à une profanation !
Circulez…