L’interpellation et la détention des journalistes Ferdinand Ayité, Directeur de publication de L’Alternative et de Joël Egah, patron du journal Fraternité a provoqué une avalanche de condamnations des organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression, sur le plan national et international. Parmi ces organisations, une s’est particulièrement battue pour la libération des deux journalistes. Il s’agit de Trace Foundation, basée aux Etats-Unis, dont la chargée de Communication et des Relations publiques, Mme Gigi O’Connell a fait des lobbyings à Washington.
Trace Foundation, on se le rappelle, est cette organisation américaine de lutte contre la corruption, entre autres, qui a décerné une distinction Ferdinand Ayité du journal L’Alternative pour le dossier « Pétrolegate ». Avec la détention de Ferdinand Ayité et Joël Egah, Gigi O’Connell a fait un lobbying auprès du Département d’Etat américain pour dénoncer la prédation de la liberté de presse au Togo.
Bien évidemment, son travail a provoqué des pressions sur le régime au Togo avec en toile de fond des risques de perdre des points pour le Millenium Challenge Corporation (MCC). L’incarcération de ces deux journalistes a permis de découvrir la face réelle de ce régime en matière de liberté d’expression ou de presse. Le masque est donc tombé.
Déjà, le président américain, Joe Biden n’avait pas trouvé l’opportunité d’inviter le Togo au sommet sur la démocratie. Une situation qui laisse poser beaucoup d’interrogations sur la gestion qui en est fait. Dans un pays où on jette les gens en prison pour un oui ou pour un non, où les règles élémentaires des droits de l’homme sont foulées aux pieds et où la torture est érigée en méthodes pour extorquer des aveux, il est évident que les Etats-Unis ne veuillent pas s’acoquiner avec un tel régime.
Il est clair aujourd’hui, l’image du Togo est encore plus écornée avec cette affaire d’emprisonnement des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah. Désormais, le pays est très surveillée sur le plan de la liberté d’expression.
Arrêtons d’amuser la galerie avec cette histoire de forte pression.
Qui fait une pression quand des citoyens ont fauté, reconnu eux-mêmes leurs fautes et demandé des excuses?
Les Etats Unis sont là et Sylvanus a été tué dans leur ambassade?
Les Etats Unis sont là quand il y a Kpatcha, reconnu coupable pour atteinte à la sûreté l’Etat?
Les Etats Unis sont là quand il y a plus de 100 prisonniers en prison?
Ecoutez, ces deux-là sont libérés à cause de la magnanimité des plaignants.
Arrêtez vos petites blagues.
Wiyao dit “Quelqu’un de la maison.”
Nous sommes dans un monde où la force du plus fort l emporte .Julian Assang journaliste investigateur est en prison au royaume uni pour des raisons humanitaires qui parle?Personne
Tu as raison , mais si tu m’autorises, je vais commenter pour tenter un débat contradictoire
On a suivi le mea culpa des deux journalistes à savoir Joel Egah et de Ferdinand Ayité. Les deux journalistes reconnaissent avoir transgressé les règles qui régissent un travail fait de façon professionnelle. On nous parle de pression diplomatique des États-Unis sur les autorités togolaise, ce qui a débouché sur la libération des deux journalistes. C’est comme si c’est le pays de l’oncle Sam, qui régissait le Togo. Même aux États-Unis qui sont un pays de droit, quand on se sent diffamé, on a le droit de porter plainte devant les tribunaux, alors comment ceux-ci peuvent s’opposer à ce que la justice d’un autre pays puisse faire son boulot?