Reçu le 2 janvier dernier sur les plateaux de New World TV, le ministre en charge de la Communication, Prof. Akodah Ayewouadan s’est prononcé sur l’inculpation des journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou.
Sans surprise, le ministre Akodah Ayewouadan a tranché en faveur des plaignants. Selon l’universitaire, ce n’est pas par ce que l’on est journaliste qu’on n’est pas un citoyen. Il trouve normale l’interpellation et la détention des journalistes Joël Egah et Ferdinand Ayité.
« Ce n’est pas parce qu’un tel est journaliste, un tel est vendeur d’illusion qu’il échappe au droit commun. (…) Ce sont les faits et la situation qui commandent l’action judiciaire. Si le Procureur de la République ou le juge d’instruction estime qu’il y a un risque de non représentation, il prend une mesure de détention préventive. Et c’est ce qui a été fait. Ce n’est pas parce que des individus ont une position dans la société que ces individus doivent échapper aux rigueurs de la loi», a-t-il déclaré.
Sur la question du code de la presse qui exclut les réseaux sociaux de son champ d’application, le ministre relativise. Mais estime qu’il ne faut pas biaisé le débat.
« Il ne faut pas biaiser le débat en considérant qu’un texte (ndlr, le code de la presse) qui date de 2020, un an après, serait obsolète. Aujourd’hui il ne faut pas affirmer que le texte est liberticide. Le texte est clair, il faut juste en respecter les termes. (…) Je pense qu’il faut revenir à une approche simple, pédagogique de ce texte-là. Si le texte n’inclut pas les réseaux sociaux, c’est parce qu’en ce temps, les réseaux sociaux n’ont pas pris une telle ampleur », a indiqué le ministre Akodah.
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