« La cupidité n’est autre qu’un dogme suicidaire lent qui conduira l’homme à toujours justifier l’injustifiable » (Souleymane Boel)
Depuis mi-octobre, la donne a changé. Tous ceux qui pensaient ne plus devoir tendre le bras pour une autre piqure de vaccin Johnson & Johnson peuvent déchanter. Désormais, une seconde dose a été autorisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la même qui avait affirmé au commencement que seule une dose suffisait pour prévenir des formes graves du Covid-19.
Quand on y réfléchit, on n’est qu’à moitié surpris. Puisque bien d’autres vaccins ont depuis abordé le virage vers une troisième dose, puis une quatrième. Quels pouvaient être les composants découverts par la firme pharmaceutique fabricant le vaccin Johnson & Johnson que d’autres firmes n’auraient pas réussi à découvrir et qui feraient d’elle une exception ? Malheureusement, beaucoup ne se sont pas posé la question.
« Les membres du comité, rassemblés par l’Agence américaine du médicament, la FDA, ont convenu ce vendredi 15 octobre que les preuves de sûreté et d’efficacité allaient dans le sens de l’injection d’une seconde dose du vaccin Johnson & Johnson, comme l’affirmait le géant pharmaceutique », rapporte ouest-france.fr. Alors, avis à ces millions de personnes qui pensaient s’être prémunies après l’unidose.
Mais au risque de choquer, ou de nous faire le porte-voix de ceux qui pensent la même chose, la multiplication des doses de vaccin équivaut à des comptes en banque plus fleuris pour les firmes pharmaceutiques de tous bords. Vérité commerciale.
Les vaccins sont achetés par des organisations mondiales et des Etats riches. Si c’était les vaccinés qui devraient débourser, les firmes ne se risqueraient pas à produire sans discontinuer. Mais un Etat qui commande des doses de vaccins, c’est l’assurance d’être soldé.
Qu’arriverait-il aux finances de la firme du vaccin Johnson & Johnson si les autorités sanitaires affirmaient que l’unidose suffisait ? Non seulement les recettes ne seraient plus assurées, mais ce sont les valeurs en bourse de cette firme qui risquent de dégringoler.
Alors, sera-t-on reconnaissant envers ceux qui ont accepté que ce soit désormais deux doses, au motif que l’apparition du variant Omicron constituait une raison de mieux éviter les formes graves ?
Aujourd’hui, on semble passer par pertes et profits les centaines de millions d’âmes qui ont contracté le virus et s’en sont remis alors qu’elles n’étaient pas vaccinées. On essaie de ne pas prendre en compte le fait qu’au Togo par exemple, il y a bientôt 30 jours qu’on n’a pas fait de décompte macabre. Et pourtant, le nombre de patients atteints augmente. Ce ne sont pas des inventions, mais des données vérifiées.
Le virus est là, tout comme d’autres maladies qui tuent beaucoup plus. Mais les peuples ont l’avantage d’avoir un moyen de prévention sain et surtout sans effets secondaires possibles : les masques. Et tant que toutes les contrées du Togo ne pourront pas être atteintes par la vaccination, on continue de le répéter, portez vos masques autant que faire se peut et chaque fois que vous êtes en présence d’une autre personne. La vie ne vaut rien, mais rien ne la vaut.
Godson Ketomagnan
Source : Liberté / libertetogo.info