L’organisation internationale non gouvernementale Reporters sans frontières (RSF) appelle à “la fin de l’emprisonnement pour délits de presse au Ghana”, après que trois journalistes ont été détenus pour divers motifs depuis début février.
L’ONG basée à Paris, en France, a indiqué mercredi 16 février 2022, dans un communiqué de presse, que c’était la cinquième fois qu’un journaliste était agressé au Ghana depuis le début de l’année.
RSF demande également une enquête approfondie sur une affaire de violences policières survenue il y a deux semaines contre un journaliste toujours hospitalisé.
“Dans un pays où les arrestations de journalistes étaient devenues une exception, ces nouveaux cas de détention et de violence sont très inquiétants, déplore Sadibou Marong , directeur du bureau Afrique de l’Ouest de RSF.
“Ils sont contraires à l’exemplarité attendue d’un pays réputé pour la qualité de son information qui est une conséquence directe de la liberté avec laquelle le journalisme y est pratiqué”, a-t-il ajouté.
L’organisation exhorte donc les autorités ghanéennes à ne plus recourir aux peines de prison pour délits de presse dans ce pays classé 30e sur 180 nations au Classement mondial de la liberté de la presse 2021 de RSF.