La Fondation Hussein Metairek ne cesse de multiplier des initiatives en faveur des couches les plus défavorables au Togo. Samedi 11 février à Agbodrafo dans la préfecture des Lacs, l’artiste togolais de la chanson King Mensah a été fait officiellement « ambassadeur de bonne volonté » de cette fondation.
C’était au cours d’une cérémonie qui a vu la présence de plusieurs autorités de la localité, notamment le maire du Lac 3, le chef traditionnel d’Agbodrafo et des acteurs œuvrant dans le social. Cette nomination du roi de la musique togolaise comme « ambassadeur de bonne volonté » de la fondation marque le début d’un partenariat fructueux qui va davantage mobiliser les ressources tant humaines que financières pour le bonheur des couches les plus défavorisées.
« De par sa notoriété et sa renommée, King Mensah n’est plus à présenter. Le pire serait de ne pas l’avoir avec nous (Hussein Metairek). Il va désormais parler de nous partout où besoin sera. Il sera au centre de tous nos projets, de toutes nos initiatives. Cela va nous permettre de mobiliser plus de moyens financiers afin de remplir notre mission humanitaire », a laissé entendre David Awokou, Directeur financier de la Fondation Hussein Metairek.
Prenant la parole au cours de cette cérémonie où il était à l’honneur, l’artiste togolais n’a pas hésité à exprimer sa reconnaissance. Devant l’assistance, King Mensah est revenu un peu sur son histoire personnelle. De la mort de son père à son engagement à œuvrer dans l’humanitaire. Il promet au passage qu’il fera de son mieux pour remplir convenablement cette nouvelle mission d’ambassadeur à lui confier.
« Je n’ai pas choisi le social, c’est le social qui m’a choisi. Ceux qui disent qu’ils viennent de loin savent au moins d’où ils viennent. Moi je ne sais pas d’où je viens. Associer mon nom, mon image à la fondation Hussein Metairek, c’est déjà un plus. Je vais toujours travailler à aider les Togolais les plus vulnérables. En tant que Togolais, chacun doit chercher à savoir ce qu’il peut apporter pour ce pays. Quand la fondation Hussein Metairek m’a sollicité j’ai dit oui, car je viens de là aussi », a avoué l’artiste.
Dans son allocation de circonstance, le président de la fondation M. Hussein Metairek a salué cet engament de King Mensah. Il est convaincu que cette collaboration avec l’artiste portera des fruits.
« Beaucoup des personnes qui vivent aujourd’hui dans les situations difficiles n’ont pas choisi leur condition. Ils sont besoins d’aides, ils ont besoin de nous. La fondation s’est donnée pour devoir d’aller vers ces couches vulnérables et de leur apporter son soutien afin de rendre leur quotidien plus vivable et épanouie. Cela, nous le faisons déjà avec amour. Mais notre souhait de continuer à venir en aide à toutes ces populations qui vivent des conditions difficiles, pas seulement au Togo, mais aussi en Afrique et dans le reste du monde. Seulement la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Face à des grandes visions, il faut déployer les grands moyens. C’est pour cela que nous nous tournons aujourd’hui vers les bonnes volontés. Je profite de l’occasion pour exprimer ma profonde gratitude à l’artiste de la chanson King Mensah pour avoir rejoint la fondation comme ambassadeur de bonne volonté. Nous aurons besoin de son expérience dans le domaine humanitaire et ainsi que de sa notoriété pour porter plus loin les causes des personnes vivant dans la précarité. Nous sommes convaincus que collaboration portera des fruits », a indiqué M. Metairek.
Pour rappel, c’est depuis 2015 que la Fondation Hussein Metairek exerce ses activités au Togo. Elle intervient dans différents domaines à savoir : la santé, l’éducation, l’assainissement, l’environnement et autre le social. Comme activités à mettre à son actif, la fondation a déjà fait don de dispositif de fourniture en eau potable à Bégbé dans la commune de Zio 3, de dispositif de fourniture en eau potable à Bagbé, d’ambulance au CMS Baguida ou encore la prise en charge du bilan biologique de 150, enfants vivants avec le VIH/SIDA à travers l’ONG Espoir-Vie Togo, pour ne citer que ceux-là.