Lundi, le tribunal d’une banlieue d’Accra a placé en garde à vue l’un des leaders d’une organisation de la société civile, pour avoir menacé d’exécuter un coup d’État contre le président Nana Akufo-Addo. La police a accusé Barker-Vormawor de crime de trahison.
Le tribunal présidé par Mme Eleanor Kakra Barnes-Botchway a rejeté hier une demande de mise en liberté sous caution, arguant que le tribunal n’avait pas compétence pour accorder à l’accusé une mise en liberté sous caution à cause de l’accusation retenue contre lui.
Il a été placé en garde à vue pour les deux prochaines semaines et devrait comparaître de nouveau devant le tribunal le lundi 28 février 2022.
L’accusé, un activiste sur les réseaux sociaux et l’un des organisateurs du mouvement “Fix The Country” (mouvement réparez le pays), a été arrêté par la police vendredi dernier pour “menace de coup d’État”.
Un communiqué de la police a déclaré qu’il avait été arrêté à la suite d’un message qu’il aurait publié sur les réseaux sociaux selon lequel il organiserait lui-même un coup d’État si le projet de loi “E-Levy”, la nouvelle taxe qui fait polémique, était adopté par le Parlement.
M. Barker-Vormawor dans une série de publications sur Facebook cette semaine, a décrit l’armée ghanéenne comme “inutile”.
Il aurait incité l’armée à organiser un coup d’État sur le projet de loi portant sur l’introduction de la nouvelle taxe sur les transitions électroniques ou mobiles proposée au Parlement.
Selon la police, “le message contenait une déclaration d’intention claire avec une éventuelle volonté d’exécuter un coup d’État dans sa déclaration d’intention de renverser la constitution de la République du Ghana”.