L’ONU, ainsi que l’Union Européenne et les États-Unis ont appelé au calme alors que les tensions s’intensifient entre deux dirigeants libyens. Depuis début mars, la Libye a deux gouvernements rivaux.
Stephanie Williams, conseillère spéciale du Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres en Libye, a tenté de servir de médiateur entre les deux parties.
“J’appelle à la retenue et à la nécessité de s’abstenir d’actions provocatrices, en paroles et en actes, y compris la mobilisation des forces”, a-t-elle tweeté jeudi.
“Je renouvelle mon offre d’utiliser les bons offices des Nations Unies pour servir de médiateur et aider les Libyens à trouver une voie consensuelle”.
Cet appel fait suite à l’annonce faite par l’ancien ministre de l’intérieur Fathi Bachagha, approuvée par le parlement siégeant à l’est, qu’il se rendrait dans la capitale.
Le cabinet sortant de Tripoli, issu d’accords politiques parrainés par l’ONU, est dirigé par le Premier ministre sortant Abdelhamid Dbeibah qui a jusqu’à présent refusé de quitter le pouvoir.
Jeudi, des images et des vidéos de convois de véhicules de miliciens armés ont circulé sur les réseaux sociaux. Les images suggèrent des préparatifs d’entrée dans la capitale, Tripoli.
Beaucoup craignent un retour à la guerre civile qui a suivi le renversement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.