Une nouvelle reconnaissance de la rigueur du Togo dans la gestion de la pandémie à coronavirus. Après le Royaume-Uni et les USA, c’est au tour de la France de classer le Togo parmi les destinations les moins risquées pour ses ressortissants en déplacements, du point de vue de la contamination au Covid19. Le gouvernement français a publié une nouvelle classification des pays dans le monde, sur la base des indicateurs sanitaires.
Le Togo est intégré parmi les pays et territoires “verts”, notamment ceux “connaissant une circulation négligeable ou modérée du virus, en l’absence de variant préoccupant émergent”. Cette catégorie, à laquelle s’oppose une autre colorée en orange (circulation active du virus), comprend en dehors des pays de l’espace européen, une quarantaine de pays et territoires répartis sur la planète.
Le principal corollaire de cette classification est un assouplissement des conditions de voyage entre les deux pays, au moment où l’Hexagone a décidé “d’alléger [son] dispositif de contrôle sanitaire aux frontières, particulièrement pour les voyageurs vaccinés”. Du satisfecit ! En fin de semaine dernière, le Togo n’avait en tout et pour tout 175 cas actifs.
Le principal centre d’accueil des patients Covid-19 ; le CHR Lomé-Commune est vide. Comme dans la plupart des pays africains, le Togo enregistre une decrue significative depuis plusieurs semaines. Sans grand risque de se tromper, on est presqu’à la fin de cette pandémie. A vrai dire, cette pandémie a accentué la misère au Togo.
Le pouvoir a profité de l’État d’urgence sanitaire pour créer plusieurs taxes qu’il ne pouvait en temps normal sans remous dans le pays. Naturellement, la vie chère prend des proportions inquiétantes au Togo sans que le régime ne prenne des dispositions idoines pour soulager la population.
A ce jour, vu les chiffres très insignifiants des cas de Covid au Togo, qu’est-ce qui peut encore justifier le maintien de l’État d’urgence sanitaire au Togo ?
L’État d’urgence conditionne encore certaines pratiques qui enfoncent le peuple dans sa situation de détresse. Comme la plupart des pays de la sous-région, le pouvoir de Faure Gnassingbé doit enfin mettre fin à cette situation exceptionnelle qui n’arrange rien dans le pays.
Source: Le Correcteur