Depuis mercredi, le Fonds de solidarité pour la promotion des droits syndicaux, humains et le développement économique, social et culturel (FONDESC) a officiellement lancé avec ses partenaires une campagne de lutte contre le détournement de fonds publics, la corruption et l’injustice sociale.
Intervenant sur ces fléaux en qualité de président de la FONDESC, Me Claude Amegan a dénoncé l’effet stérile des enquêtes dans le cadre de la lutte contre la corruption.
« Les questions pour lesquelles la HAPLUUCIA a saisi le procureur de la République ou le Parquet du Tribunal, ces dossiers n’ont jamais évolué, donc nous pensions qu’il y a lieu de rappelé à l’autorité qu’il y a des dossiers sur la table (…). Aujourd’hui lorsque nous parlons de la corruption, elle n’est pas dans l’intérêt de la population. Nous reconnaissons tous que les fonds détournés profitent uniquement aux corrupteurs ou bien les corrompus…alors qu’au même moment, ces fonds pouvaient servir à amoindrir la vie chère des citoyens aujourd’hui », a-t-il marqué.
Et tout comme bon nombre d’observateurs, Me Amegan trouve anormale que la vie devient de plus en plus chère alors que les gens profitent de la corruption pour s’enrichir. Une situation qui encourage l’impunité, l’injustice sociale et c’est pour cela, dit-il, “que nous devons engager cette campagne pour attirer l’attention de l’autorité”.
Ainsi, la campagne annoncée pour une période de trois mois, consistera à sensibiliser, informer et outiller les populations à travers les médias. Le programme prendra également d’autres activités qui permettront d’attirer “l’attention de l’autorité sur le phénomène et l’amener à pouvoir agir contre la corruption et la vie chère”.