Deux ans après le refus par la justice d’homologuer une procédure de plaider-coupable, le milliardaire breton conteste son renvoi devant le tribunal, notamment au motif que sa présomption d’innocence a été bafouée. Réponse de la cour d’appel le 21 mars.
« Après le football, la corruption devient le 2ème sport le plus pratiqué au Togo ». Ce diagnostic vient du magistrat Abdoulaye Bawa Yaya, président de la Cour suprême du Togo. Une phrase qui n’est pas anodine, vu qu’elle est révélatrice du mal togolais qui freine le développement de la nation tout entière
« Après le football, la corruption devient le 2ème sport le plus pratiqué au Togo ». Ce diagnostic vient du magistrat Abdoulaye Bawa Yaya, président de la Cour suprême du Togo. Une phrase qui n’est pas anodine, vu qu’elle est révélatrice du mal togolais qui freine le développement de la nation tout entière. Car, de scandale en scandale, le Togo se positionne plus aujourd’hui en une République de scandales sans que cela n’émeut les premiers responsables de ce pays. Et ainsi, le mal se mue en épidémie.
Le régime togolais dépense des milliards de francs CFA pour lutter contre le terrorisme, un fléau détestable qu’il faut combattre énergiquement. Il instaure même l’état d’urgence pour avoir plus de latitude et disposer de plus de moyens d’action. Mais, il y a aussi un autre fléau, tout aussi méprisable, voire plus dangereux à l’échelle nationale pour la population togolaise que les dégâts causés par le terrorisme. C’est la corruption.
Lundi, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a éjecté de son Exécutif, le secrétaire d'Etat au ministère des Finances visé par des accusations de corruption dans un documentaire sur l'exploitation illégale d'or.
Depuis lundi 24 octobre, le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a lancé Une campagne de sensibilisation digitale sur l’impunité, de l’espace civique et de la corruption au Togo.
La corruption fait partie des grandes plaies béantes qui plombent toute initiative de développement du Togo. Le dernier rapport de l’ONG Transparency International sur la perception de la corruption dans le monde place le Togo au 128è rang sur 180 pays.
La corruption fait partie des grandes plaies béantes qui plombent toute initiative de développement du Togo. Le dernier rapport de l’ONG Transparency International sur la perception de la corruption dans le monde place le Togo au 128è rang sur 180 pays.
La Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s'unissent contre la corruption.
Cette association des partis politiques dans la lutte contre la corruption sonnera-t-elle la fin de l’hibernation souvent constatée de la part d’une institution qui n’a jamais été à la hauteur des attentes des Togolais ? Doit-on accorder le bénéfice du doute à une Haplucia qui n’a que trop déçu ? Il n’y a en réalité pas de quoi être enthousiaste. La Haplucia a gâché toutes les occasions qui s’étaient jusque-là présentées à elle. Les partis politiques, non plus que les standards internationaux, ne changeront rien, aussi longtemps que la volonté de combattre les vrais prévaricateurs qui continuent de circuler tranquillement ne seront pas inquiétés.