La Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s'unissent contre la corruption.
Cette association des partis politiques dans la lutte contre la corruption sonnera-t-elle la fin de l’hibernation souvent constatée de la part d’une institution qui n’a jamais été à la hauteur des attentes des Togolais ? Doit-on accorder le bénéfice du doute à une Haplucia qui n’a que trop déçu ? Il n’y a en réalité pas de quoi être enthousiaste. La Haplucia a gâché toutes les occasions qui s’étaient jusque-là présentées à elle. Les partis politiques, non plus que les standards internationaux, ne changeront rien, aussi longtemps que la volonté de combattre les vrais prévaricateurs qui continuent de circuler tranquillement ne seront pas inquiétés.
En juin 2020, le Journal L’Alternative révèle un scandale de corruption de 500 milliards cfa, en citant clairement des noms. La justice a poursuivi le journal et le directeur de publication. La justice a même condamné le Journal L’Alternative et son directeur de publication, Ferdinand Ayité.
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine qui a aggravé les problèmes économiques causés par la pandémie du coronavirus, le régime togolais ne fait que multiplier les impôts et taxes et augmenter substantiellement les prix des produits pétroliers, rajoutant ainsi à la vie chère et aux souffrances des populations. En cinq semaines, les prix du carburant ont été revus à la hausse à deux reprises. En juin 2021, en pleine crise sanitaire, le gouvernement avait également procédé à la hausse des prix à la pompe.
Les premières années de Faure Gnassingbé au pouvoir ont été très éprouvantes pour le pays en matière de crimes économiques, de corruption, de détournements de deniers publics, etc. Tant et si bien que le 26 avril 2012, il est monté au créneau pour fustiger vertement une minorité qui a accaparé les biens et richesses du pays et qui baignent dans les délices de Capoue au détriment de la grande majorité précipitée dans une vallée de misère.
Après cinq années d’inertie, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) annonce l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Rien que des paroles, pour une institution qui s’est montrée inefficace face au phénomène de la corruption.
La Commission judiciaire d'enquête sur les allégations de capture d'État, de corruption et de fraude dans le secteur public, y compris les organes de l'État, mieux connue sous le nom de Commission Zondo, a présenté en fin de semaine dernière un nouveau rapport d'enquête sur la corruption en Afrique du Sud.
Dans l’optique de mettre en place une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption, un atelier de validation technique a été organisé le 31 mars dernier à Lomé, assorti d’une version provisoire du document y relatif. Ces travaux organisés à l’initiative de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), avait pour but, assure-t-on, d’aider experts et acteurs impliqués à parcourir, améliorer ce document provisoire et partiel de la situation de la corruption au Togo.
Depuis mercredi, le Fonds de solidarité pour la promotion des droits syndicaux, humains et le développement économique, social et culturel (FONDESC) a officiellement lancé avec ses partenaires une campagne de lutte contre Le détournement de fonds publics, la corruption et l’injustice sociale.
Mercredi, le Fonds de Solidarité pour la Promotion des Droits Syndicaux, Humains, et le Développement Economique, Social et Culture (FONDESC) a lancé avec ses partenaires à Lomé, une campagne de lutte contre le détournement de fonds publics, la corruption et l'injustice sociale. Des phénomènes endémiques dont fait face le Togo depuis des lustres. Devant la presse, l'initiateur a décliné que l'objectif de ce programme, vise à "informer, sensibiliser, attirer l’attention et enfin mobiliser les gouvernants et les citoyens sur la nécessité de trouver si possible une solution idoine", peut-on lire dans la déclaration dont nous vous proposons lecture.