Suite aux 715 poursuites lancées pour corruption, fraude, détournement de fonds et autres délits financiers, l’Angola se voit payé de retour : le pays récupère des actifs d’une valeur de plus de 11 milliards de dollars qui avaient été pillés des coffres de l’État et cachés à l’étranger.
Dans un communiqué, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) revient sur l’affaire de la CAN 2013 et celle de la route Lomé-Vogan-Anfoin. Il appelle les autorités judiciaires à enclencher l'examen de ces dossiers de corruption afin de situer l'opinion.
L'Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) créée en 2020 par la RD Congo se démarque de la fameuse HAPLUCIA du Togo qui n'a à son actif que des enquêtes ébauchées, court-circuitées, voire abandonnées.
Accusé de corruption au Togo, Bolloré a été renvoyé à un juge d’instruction en France, après la non-homologation de son «plaider coupable» le mois dernier.
Une demi-dizaine de mois après les recommandations de l'Inspection générale des finances (IGF), en concertation avec la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), suite à l'éclatement du scandale financier dans la commande publique du pétrole, aucun membre de la famille Adjakly et coaccusé n'est inquiété.
Accusé d'avoir joué un rôle trouble dans la réélection de Faure Gnassingbé en 2010, le milliardaire français plaide coupable mais devrait répondre devant un tribunal correctionnel.
En Chine, la campagne anti-corruption chinoise prend son ampleur avec la condamnation en janvier dernier de Lai Xiaomin, l'ancien président la Banque chinoise de développement. Mais au Togo, c'est toujours la politique du déni et du copinage.
Les efforts pour mettre fin à la corruption au Togo semblent être stériles depuis un certain moment. Selon l’indice de perception de la corruption dans le monde (IPC 2020), le score que le Togo a obtenu reste identique à celui de l'année 2019.