Décidément les ouvriers de la société Mèches Amina ne sont pas au bout de leur peine. Après l’épreuve de licenciement « abusif » des employés, ces derniers font de nouveau face à une épouvante situation qui fait frémir l’entreprise.
Février dernier, les ouvriers ont été entretenus sur le bien d’une assurance maladie pour laquelle ils étaient invités à souscrire. Sans surprise, la majorité des employés a manifesté son désaccord en raison de l’échec cuisant d’un programme précédent avec les mêmes objectifs et pour lequel, certains avaient souscrit.
Selon les informations, le personnel avait annoncé aux employés que la souscription pour le nouveau programme s’élève à 3.000 francs CFA/mois pour chaque ouvrier, sous réserve de préciser le montant qui sera pris en charge par l’employeur. Et lors de l’entretien, il a donc été demandé à ceux qui souhaitent bénéficier du programme de l’assurance maladie d’apprêter les pièces afférentes pour le dossier donnant droit à une carte de souscripteur.
Mais l’appel fut balayé du revers de la main et a donc enregistré une faible mobilisation des employés qui se doutaient d’une situation fâcheuse se profilant à l’horizon. Car grande fut la surprise de constater qu’il a été prélevé 1500 francs CFA sur le salaire de chaque ouvrier pour le nouveau programme d’assurance maladie. Ceci, sans l’assentiment des employés en dépit du fait qu’ils aient refusé d’adhérer au projet.
« Pourquoi on nous prélève de l’argent alors que nous n’avons pas souscrit à l’assurance maladie. Après le 1er entretien, le chef personnel nous a dit qu’il va nous revenir avec plus d’informations sur le programme. Ce qui n’a pas été fait et voilà on nous prélève chacun 1500 francs CFA ce mois alors que nous n’avons même pas de carte d’adhésion. C’est après avoir pris les sous sans notre consentement qu’on nous demande maintenant d’apprêter les dossiers pour la carte. Souscrire à une assurance maladie, c’est forcé ? », a pesté une ouvrière très mécontente.
« Nous avons cherché à avoir des réponses auprès du chef personnel, mais celui-ci nous a envoyé vers l’employeur sans aucune explication concrète…Une situation qui semble donné lieu à une escroquerie sinon comment pouvons-nous expliquer ça ? », s’est-elle demandé.
Notons que pour l’heure, l’employeur ne s’est pas encore prononcé sur le sujet.