A cause de la guerre en Ukraine, la famine menace de nombreuses régions du monde, en particulier l’Afrique. Selon les Nations Unies, ce continent pourrait connaitre un ouragan de famine sans précédent et même des émeutes de la faim. Dans la liste des pays les plus à risque figure le Mali, où la situation est déjà critique depuis plusieurs années. Dans cet Etat d’Afrique de l’Ouest, la Fondation Maliba lutte à sa manière contre la pauvreté et la faim par des dons de denrées et la remise de matériel de transformation alimentaire, entre autres.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine, principaux producteurs et exportateurs de blé au monde, pourrait provoquer un ouragan de famines et dans des émeutes dans le monde, a prévu le 14 mars le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Un avertissement similaire a été lancé par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement). Ainsi que par Emmanuel Macron lors du sommet du G7, le 10 mars 2020. Le président français a appelé ses paires à « réévaluer leurs stratégies à l’égard de l’Afrique » pour éviter que ce continent ne soit touché par la famine dans les prochains mois.
La Fondation Maliba apporte des solutions dans l’urgence
Les inquiétudes se portent en particulier sur les pays très dépendants du blé ukrainien et russe. Il s’agit en particulier de l’Egypte, de la Tunisie, de l’Algérie, de la Somalie, du Burkina Faso et du Mali. Dans ce dernier Etat, la situation s’était déjà dégradée avec l’invasion terroriste et plus récemment avec les sanctions économiques de la CEDEAO. Active sur le terrain depuis plusieurs années, la Fondation Maliba est plus que jamais mobilisée pour soulager la population. Son président Aliou Diallo a indiqué qu’il n’y aura aucun sacrifice de trop pour son Mali natal. Ainsi compte-t-il continuer sa philanthropie voire l’accentuer en fonction des besoins. Et tout ceci se fera en fonds propres grâce aux bénéfices générés par sa compagnie Hydroma, pionnière mondiale de l’hydrogène naturel.
Construction de moulins à grain et de forages d’eau
Aliou Diallo compte d’emblée renforcer ses dons en faveur des victimes de la crise alimentaire à venir et de la guerre au nord Mali. Il va donc accélérer la distribution mensuelle des vivres (riz, mil, sucre et lait) dans les camps de réfugiés, notamment à Bamako. Il va surtout appuyer davantage l’action des organisations féminines rurales. Sa Fondation Maliba vient déjà en aide à ces coopératives en les dotant de matériel de transformation alimentaire (séchage de poisson) ou en installant des moulins à grain dans les villages. Plus de 300 moulins ont été distribués à ce jour dans les zones comme Dioila, Kayes, Nioro, Sikasso et Mopti. Par ailleurs, le milliardaire malien finance la réalisation de forages équipés en pompes solaires pour faciliter le quotidien des femmes rurales. On compte aujourd’hui plus de 500 forages installés dans des régions telles que Koulikoro, Ségou, Nioro, Nara et Yorosso. Au moins 400.000 personnes ont pu avoir accès à de l’eau potable à ce jour grâce à ces initiatives. La Fondation se fixe maintenant comme objectif d’atteindre le million de Maliens.
Formation en commerce et financement de projets
La construction de forages s’accompagne toujours de la mise en place de zones de maraîchage pour les coopératives féminines. Ces espaces maraichers permettent aux bénéficiaires d’avoir une activité génératrice de revenus et de participer en même temps à l’approvisionnement des marchés locaux en produits frais. Ce n’est pas tout. Pour que la nourriture ne manque jamais sur la table, la Fondation Mali finance directement des projets de création d’entreprises. Elle a déjà donné vie à plus de 700 projets pour la création d’environ 3.500 emplois directs et indirects. L’association philanthropique lance également chaque année des programmes de formation en fabrication et commercialisation de produits d’hygiène (savon moderne, eau de javel, détergent, etc.). Plus de 5.000 personnes ont déjà bénéficié de cette initiative, notamment à Bamako et plus récemment de Koutiala. Toutes ces actions permettent aux femmes de gagner leur autonomie financière. Elles peuvent ainsi contribuer aux dépenses alimentaires de leur famille e obtenir plus de responsabilités au sein du foyer.