Kokou Ekouagou fait partie de la trentaine d’artistes, lauréats du Fonds d’aide à la culture de 2020, participant à l’exposition “L’art, nos artistes et nous”, inaugurée dans la soirée de ce mardi 26 avril, en présence de Faure Gnassingbé à l’hôtel 2 Février à Lomé.
Organisée par le ministère de la Culture et du Tourisme, et donc l’objectif est de contribuer à permettre à l’artiste de vivre de son métier, l’exposition “L’art, nos artistes et nous” “profite de la commémoration du 62 anniversaire de l’Indépendance du Togo, pour mettre en lumière une partie de la création artistique actuelle togolaise”, précise Eric Wonanu, le commissaire de cet évènement qui prendra fin ce vendredi 29 avril 2022.
Ce cadre offre l’opportunité au multiprimé Kokou Ekouagou de présenter deux tableaux: l’un nommé “A la quête du bonheur” et l’autre baptisé “La Famille”.
En effet, “Une famille est une communauté de personnes réunies par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines. Ici sur la toile, nous pouvons remarquer une famille représentative de tois personnes: le père, la mère et l’enfant. Le lien familial est un vecteur d’attachement spirituel, physique et de lutte contre l’isolement, l’exclusion et la vulnérabilité”, nous explique-t-il.
Et d’enchaîner: “La solidarité y est accordée et c’est même une des notions centrales dans la culture. La famille c’est aussi, donc cette solidarité, de personnes dans la société pour des objectifs communs dans le vivre ensemble. Il est particulièrement important de vivre en famille afin de promouvoir l’unité entre les citoyens du monde dans la solidarité, le respect et la paix”.
Kokou Ekouagou sera également présent au “Never cross the same river twice”, une exposition collective au Kunstverein Kärnten de Klagenfurt en Autriche du 30 Avril au 9 Juin 2022 à travers l’oeuvre “Santification”.
Ici le curateur de l’exposition n’est autre que son compatriote Kisito Assangni. Il s’agit, nous rappelle l’artiste, d’ “une exposition, réunissant vidéos, films et installations, qui laisse entendre les voix multiples des artistes internationaux qui ont développé, à travers leur parcours esthétique, un lien fort et intime avec la mise en espace de l’image-mouvement polymorphe. La théâtralisation de l’image en mouvement établit un lien renouvelé avec le spectateur à l’heure de bouleversements environnementaux et spirituels radicaux”.