L’Association des usagers du service public du Togo (AUSEP) réagit par rapport à ce qui se passe actuellement dans le secteur de l’éducation sur fond des revendications, notamment les grèves lancées par le Syndicat des enseignants du Togo (SET). Et réclame la tête du ministre en charge de la Fonction publique.
ASSOCIATIONDESUSAGERS DU SERVICEPUBLIC TOGOLAIS
DECLARATION
L’AUSEP s’insurge contre la procrastination dans le système éducatif et demande
instamment la mise en place du Conseil supérieur de la fonction publique, pour une
fonction publique apaisée, équitable et républicaine au Togo.
Depuis plusieurs années, le système éducatif togolais est secoué par moult mouvements de revendications avec son lot de licenciements, de mutations, d’affectations dites «punitives», d’emprisonnements, de vandalisme des édifices et biens publics, de décès et de larmes, d’insatisfactions et de craintes justifiées pour un avenir de plus en plus incertain.
Les multiples, urgentes et salutaires initiatives prises par le gouvernement à savoir la
gratuité des frais de scolarité et examens scolaires, la vulgarisation des ENI sur l’ensemble du territoire, l’amélioration progressive des conditions de vie et de travail du personnel enseignant, les cantines scolaires, le recrutement du personnel enseignant, la construction des établissements scolaires, etc. n’ont pu à ce jour décrisper l’atmosphère en continue polluée du monde éducatif togolais.
Les états généraux de l’éducation annoncés au plus haut sommet de l’Etat en Avril 2013 ont été mutés en un Groupe de travail sur le système éducatif, lequel a transmis en mars2018, son rapport de diagnostic d’un système en mal d’un ingrédient curatif, au premier ministred’alors, son Excellence Selom Komi KLASSOU. Les espoirs suscités par ce diagnostic partagé des parties prenantes n’ont pas permis de relever le défi de l’apaisement dans le monde éducatif.
Les créations intempestives et anarchiques des syndicats et fédérations des syndicats dans le système éducatif est symptomatique de l’absence d’engagement réel des pouvoirs publics à opérer des réformes et actions allant dans le sens de la résolution durable des problèmes soulevés. Il n’en demeure pas moins pénible pour les citoyens d’avoir une certaine lisibilité sur un cadre cohérent devant aider à aboutir à un tel objectif, tant les cadres d’échanges sont légion et s’enjambent au fil de sans (CNDS,CPC,Groupe de travail sur le secteur éducatif, protocole d’accord,mémorandum d’entente..). Le mutisme de l’Assemblée nationale censée défendre les intérêts du peuple et le droit à l’éducation des citoyens face aux contraintes non résolues continue de susciter des interrogations légitimes.
La stratégie Stresemannienne de contournement des adversaires «Finasser et se dérober aux grandes décisions» reste le dénominateur commun des solutions aux problèmes politiques et sociaux, faisant du mythe de Sisyphe une réalité vivante au Togo. Il s’ensuit un non respect des textes conjointement signés ou l’élaboration de nouveaux textes en vue d’affaiblir ou dominer l’adversaire. La définition par voie réglementaire dans le contexte du monde du travail, des critères de représentativité des syndicats professionnels et des conditions et modalités d’exercice du droit de grève en République togolaise, traduit l’hégémonie gouvernementale et prend à contrepied l’adage selon lequel« «Plus on légifère, moins ily a de dialogue social». La philosophie du dialogue social, qui recommande d’engager des échanges avec tout acteur social mécontent, au plan individuel comme collectif en vue des solutions idoines, reste interrogée. En accordant au gouvernement le pouvoir et le droit de désigner les syndicats habiletés à faire grève, l’on viole le principe de la hiérarchie des normes reconnaissant le droit de grève comme un droit constitutionnel. En la matière, l’on se demande si le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) n’a pas satisfait les dispositions de l’article 13 de la loi du 18 juin 2021 portant code du travail au Togo, qui confère son existence légale et par voie de conséquence, sa faculté à déclencher une grève pour les intérêts légitimes de ses membres?
Le népotisme, le favoritisme, le tribalisme, le clientélisme et le régionalisme, ingrédients toxiques à l’édification d’une vraie nation où la cohésion et l’équité sociales demeurent les socles, sont aujourd’hui ourbi et orbi reconnus (cf propos du ministre despistes rurales TCHEDE-ISSA Kanfitine) dans les concours de recrutement dans la fonction publique, confortant la thèse malheureuse selon
laquelle «Si tu n’as personne, tu n’es rien auTogo».
Dans ces conditions, l’édification d’une administration publique de développement et
républicaine se révèle un leurre.Cette situation risque hélas de prospérer, sinon comment comprendre l’inaction du ministère de la fonction publique à susciter dans les délais l’érection d’un décret aux fins de la mise en place d’un Conseil supérieur de la fonction publique au Togo en vue de la résolution durable des problèmes des fonctionnaires, la participation de la société civile à la gouvernance administrative et au suivi transparent des concours organisés?
L’adage selon lequel «Plus on discute, mieux on se connait, évite et résout durablement nos différends» n’offre aucune possibilité existentielle auTogo, où
«Plus on discute mieux je t’affaiblis». L’un des ferments nécessaires à la motivation du personnel, prôné par Abraham MASLOW dans sa pyramide des besoins, à savoir le besoin d’estime ou d’être reconnu, apprécié et valorisé sont loin de résonner dans les propos de certaines autorités ministérielles.
L’on assiste ainsi parci et parlà, à des propos empreints de mépris, de
condescendance, de violence et à des sanctions administratives dont l’efficacité est
aujourd’hui étudiée et démentie:«On ne gère pas les hommes, on les respecte».
Au regard de tout ce qui précède, l ’AUSEP demande:
1.La mise en place urgente du Conseil supérieur de la fonction publique conformément aux articles 12 à 24 de la loi du 21 janvier 2013 portant statut général de la fonction publique et des articles 3 à 29 du décret d’application dudit statut, pour une résolution durable des problèmes sociaux et un accès équitable et transparent aux concours de recrutement dans la fonction publique togolaise.
2. La démission du ministre de la fonction publique dont la longévité audit département n’a point donner les résultats escomptés en termes de résolution durable des problèmes qui minent le secteur éducatif en particulier et la fonction publique, en général.
3. Le renoncement à l’esprit de finasserie dans les différents dialogues pour un Togo apaisé où règnent la confiance mutuelle, la tolérance et l’esprit des sacrifices, dans le seul but de l’intérêt général.
4. Au ministre des Enseignements primaire, secondaire et de l’Enseignement technique, le nivellement par le haut de l’esprit d’écoute, en vue d’une meilleure compréhension et approfondissement des problèmes soulevés pour des solutions durables en lieu et place des sanctions administratives intempestives dont les effets liés à la pollution de l’environnement de travail sont aujourd’hui reconnus.
L’AUSEP reste enfin convaincue, que seul le respect des accords issus de dialogues francs et sincères, permettra de bâtir unTogo prospère et une Fonction Publique de qualité.
Le Président.
SIGNE
KARIYIARE Kampatibe
Quel est le mal que le ministre a commis? Je ne comprends pas les togolais vraiment.Faut il encore noté que ce syndicat des enseignants n est pas reconnu par l état?.Qu est ce que vous avez bu ce matin la?Je suis natif de Pligou et je connais bien mes frères.Mes frères moba font pression tout juste parce que le gouvernement a décidé d apporter un regard vers eux tout simplement dans la lutte contre le terrorisme .C est une alibis pour rejoindre les djiadistes.Je connais bien leurs intentions et après dire que c est le gouvernement qui est à l origine de leur appartenance dans ce groupe des djiadistes.Je vous promets que vous nous verrez sur votre chemin.
Tu penses que donner 50 fcfa par jour aux enseignants est une prouesse quoi. Les enseignants ne revendiquent que leur droit. On crie sur tous les toits qu’on a donné 5 milliards sur 5 ans pour pratiquement 50000 enseignants. Va faire les calculs et tu verras si c’est normal.
Le courage que vous avez pour dénigrer les gens ayez ce même courage pour au moins reconnaître les petites améliorations qui se font autour de nous. Le monde aujourd’hui est plongé dans un avenir incertain où tous les gouvernants sont dans un bras de fer avec la faim,la vie chère,l incompréhension totale de l homme., l incertitudes des jours qui sont devant nous etc… ces mrs les enseignants doivent réfléchir beaucoup car leur égoïsme va les détruire qu ils se contente du peu qu ils ont ,car en voulant trop manger ont fini par mordre notre propre langue
Les petites améliorations??? T’es raisonnements me disent que toi et les gens comme toi sont non seulement sans vergogne et état d’âme mais aussi et surtout n’apprécient pas les sacrifices des enseignants. Je suis certain que tu n’as pas le BAC. Quelles sont exactement les améliorations dont ti es si fier? Ce petit pays est l’un des plus endettés sur le continent, en dépit de toutes les resources exportées, notamment le phosphate, l’or noir. Les employés togolais sont les moins payés dans la sous région, et pourtant les plus taxés. Donne moi la liste des employés qui après leur journée de travail passent la plus partie de leur soirée à travailler. Donc la minorité pilleuse vont bien mordre leur langue, puisqu’elle n’est jamais satisfaite après presque soixante ans de règne sans partage?
Je n ai pas quoi ? Le bac tu dis?ah bon avoir son bac est similaire de quoi selon toi ? Mais écoutez aucun pays de nos jours ne fait mieux comme vous le pensez ok . Aucun togolais ne souffre dans ce pays ok aucun.Je defie tous ceux qui viennent sur ce site de le démontrer.Oui démontrer Le nous que vraiment il y a une souffrance accrue au Togo. Le Togo a fait mieux et continue son parcours de réussite. Seul les aveugles diront le contraire./
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Kombaté est pitié de toi! Est-ce que tu sais que ceux qui supportent cette ignominie seront des réfugiés togolais dans l’avenir? Avec les rowandais j’ai vu ça en France. Que le beau temps d’aujourd’hui ne fait pas perdre l’idée que s’il est c’est qu’il doit aussi avoir de temps morose. Je te donne juste l’exemple du Tchad. Je ne veux même pas parler du Burkina a côté nous les mêmes personnes qui supportaient le dictateur lorsqu’ils voient la démocratie n’arrive pas le juger ils ont repris le pouvoir juste pour le faire.
Vache qui rit doit dégager un point bar
On reconnaît qui on veut , quand ne vous arrange : parti illégal, mouvement illégal, syndicat illégal…