De nouvelles révélations ont été faites sur l’affaire de la femme togolaise, identifiée comme Essi Akoli, décédée le 07 juin dernier, après une dispute avec un conducteur de taxi à Dakar.
Selon les médias locaux, le conducteur de nationalité sénégalaise, Camille Dione, inculpé pour coups mortels, a comparu mercredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Deux ans de prison ferme a été retenu contre lui.
Le mis en cause, devait conduire la défunte et sa fille adoptive, Chika Obi, au restaurant « La Plancha » où se tenait une cérémonie religieuse.
Arrivé à destination, l’homme de 42 ans, aurait accéléré son véhicule. Redoutant un enlèvement, madame Gawou s’agrippe au volant, après moult interpellations.
Énervé, le chauffeur attrape les mains de sa cliente et la frappe. Après avoir freiné, Camille a proposé aux deux dames qui ne décolèrent pas, de se rendre ensemble au commissariat central afin de trouver une solution.
Une fois sur les lieux, la défunte qui était dans état de détresse respiratoire, a été admise à la clinique Casahous où elle a succombé quelques minutes plus tard.
Soumis à un interrogatoire serré, le prévenu maintient qu’il roulait dans une rue à sens unique. Il voulait faire demi-tour.
Il indique qu’il a riposté comme il a pu lorsque sa cliente lui a donné des coups à la nuque. Devant le prétoire, l’accusé a juré avoir juste attrapé les mains de sa victime présumée.
« Elle a commencé à tousser quand on est arrivés à la sûreté urbaine. C’est dans ces circonstances qu’elle a été évacuée à la clinique Casahous », a-t-il affirmé.
L’incident avait eu lieu en plein centre-ville à de Dakar, à la rue de Thiong, à hauteur de la clinique Casahous, précise la presse sénégalaise. Selon les informations concordantes, la défunte est l’épouse d’un pasteur togolais, Kossi Gawou.
J’espère que le gouvernement togolais va intervenir, tirer cette affaire au clair et exiger des excuses et un dédommagement.
Je rappelle que très nombreux sont les Sénégalais vivant à Lomé. Outre notre or qu’ils amassent dans l’arrière de leurs petites bijouteries artisanales, ils brassent beaucoup d’argent dans leurs gargotes avec leur fameux plat unique “riz sénégalais”. Attention donc!