La messe du quarantième jour de décès de Victor Komla Alipui a été célébrée ce jeudi 2 mai en l’église catholique Franciscain de Hanoukopé à Lomé, en présence de la famille et de plusieurs proches de l’illustre disparu.
L’ancien ministre des Finances de Gnassingbé Eyadéma a tiré sa révérence le mardi 12 avril dernier à la suite d’une courte maladie à l’âge de 86 ans. Considéré par certains de ses compatriotes comme l’auteur des grandes premières réformes structurelles de la finance togolaise, l’illustre disparu a été enterré le samedi 23 avril 2022 au cimetière de Bè-Kpota Lomé après une veillée funèbre organisée à la Paroisse du Collège Protestant de la capitale togolaise.
La messe du quarantième jour de son décès a mobilisé plusieurs personnes en dehors de la famille, de ses proches en l’église catholique Franciscain de Hanoukopé à Lomé.
Dr Victor Komla Alipui, un infatigable combattant de la démocratie et de l’Etat de droit, dirigea jusqu’à sa mort le Groupe de réflexion et d’action pour le dialogue, la démocratie et le développement (GRADD). Lors de la cérémonie de dédicace de ses deux livres, l’un titré « Genèse des institutions monétaires et bancaires du Ghana » et l’autre « Le rôle de la monnaie dans le développement économique et sociale de l’ouest africain », l’ancien haut fonctionnaire de la Banque centrale de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a participé à sa manière aux débats liés à la monnaie FCFA.
« Nous voulons transmettre un message à la jeunesse à travers ces ouvrages. Elle ne doit pas perdre l’espoir. Chaque fois, on fait recours à l’aide internationale alors qu’on ne peut compter sur cette aide pour créer le bien-être dans nos pays. On doit donc se méfier de l’aide internationale. Pour avoir une monnaie épanouie, il faut faire travailler les gens. Nous avons des matières premières. L’Afrique est immensément riche. Elle doit cesser d’être le réservoir des matières premières des pays développés et le déversoir de leurs produits manufacturés. Il faut un travail pour renouveler la production », confiait-il en mai 2021 justement.
L’auteur d’une thèse de doctorat remarquée et soutenue dans les années 1970, père de Sena Alipui, actuel troisième vice-président de l’Assemblée nationale, a vu le jour en 1936 à Atakpamé.
Reposes-toi ministre respecté Victor Alipui.
Paix a ton âme.
Son enfant Sena ne l’égale même pas.