Est-il possible d’en finir définitivement avec la maladie à coronavirus ? On est bien loin d’une réponse affirmative au regard de la hausse des cas sur le vieux continent. Cela ne semble pas préoccuper les autorités africaines.
Les statistiques des cas de covid19 en Europe sont de plus en plus alarmantes. En moyenne, la France recense plus de 130 000 nouveaux cas et l’Italie plus de 102 500. On parle d’une septième vague sur le continent. Les débats sont intenses sur le retour ou non du port des masques. Tout compte fait, le nombre de décès n’est pas aussi élevé qu’aux premières heures de la maladie.
Les experts expliquent cela par l’effet de la vaccination qui empêche le développement de « formes graves ». Les campagnes de vaccination, malgré quelques réticences, ont été plus réussie en Europe et en Amérique qu’ailleurs dans le monde.
Au même moment, les autorités africaines font montre d’une certaine passivité. Globalement la covid-19 n’a pas provoqué l’hécatombe projeté par les analystes en Afrique.
Sur environ 12 000000 de cas, il y a eu un peu plus de 254 000 décès. Toutefois, il faut reconnaitre que les campagnes de vaccination n’ont pas été aussi sérieuses et efficaces qu’en Europe où resurgissent les cas actuellement. Par ailleurs, les périodes de vacances sont entrain de commencer.
C’est le moment des grands déplacements où beaucoup d’expatriés reviennent en Afrique pour diverses raisons. Il y a donc un risque de contamination lié au retour de la diaspora africaine et au tourisme estival. Il importe que les gouvernements africains protègent leurs populations en maîtrisant aux frontières l’entrée des personnes venant des zones où le nombre de cas de covid-19
est en hausse actuellement.
Cela est d’autant plus nécessaire en raison du taux mineur des personnes réellement vaccinées en Afrique. Il faut éviter aux populations africaines l’expérience malheureuse de Hong Kong lorsque le variant Omicron y était arrivé. Il y eut un nombre élevé de décès car la population était peu vaccinée. Il faut d’ores et déjà se projeter sur le retour en Afrique des vacanciers venant d’Europe.
Barth K.