En notre qualité de citoyens, nous ne pouvons bien sûr pas manquer de nous féliciter de ce que nos dirigeants ne sont pas restés les bras croisés, devant la perte drastique du pouvoir d’achat des citoyens, même si nous nous rendons compte tous, que leur génie semble avoir fini de nous émerveiller avec des solutions pratiques, pragmatiques et verbalement rentables pour nous, le peuple.
Qu’à cela ne tienne, l’idée de réduire les frais de péage participe de cette envie que manifestent nos gouvernants de soulager les peines du peuple et l’on comprend que c’est faute de mieux, qu’ils se contentent de la seule mesure pour l’instant, puisqu’au bout du compte, l’État lui-même suffoque et risque, s’il ne prend garde, de s’effondrer s’il tire trop sur la corde des largesses à concéder aux citoyens, dès lors qu’il n’existe pas de solutions alternatives fiables et viables qui lui permettraient de continuer à renflouer ses caisses et ainsi assumer décemment ses charges régaliennes.
Seulement voilà, toute mesure de l’État, en direction du peuple, doit impérativement viser la justice et l’équité. Il n’appartient sûrement pas à l’État de catégoriser ses citoyens surtout lorsqu’il est question de leur traitement. S’il y’a diminution, elle doit forcément concerner tous les citoyens, puisque l’État est dans la posture d’un père de famille dont la responsabilité est de veiller à l’équilibre de celle-ci, avec des principes de gouvernance qui ne frustrent personne.
Que l’État en vienne à faire des calculs d’intérêt, au point de favoriser un type d’usagers de la route pendant que les autres sont laissés sur le carreau, ne peut guère se justifier, quelle qu’en soit la raison, surtout que tous subissent la même cause qui justifie une telle mesure.
Voilà pourquoi, pour échapper à toute forme d’injustice, il faut juste appliquer le principe des pourcentages, un point c’est tout. S’il était dit que les frais de péage ont été diminués de 10, 20 ou 25% pour toutes les catégories, personne n’aurait trouvé à redire, même si dans la pratique, les questions de reliquats allaient se poser.
Il vaut toujours mieux pour l’État d’assumer crânement ce principe d’équité et de justice dans la régulation de la vie de sa société que de faire le calcul à la place des citoyens eux-mêmes, avec ce risque évident, d’être le principal acteur et promoteur de l’injustice sociale.
Luc Abaki
Ce n’est point une diminution de frais de péages puisque ni les Zémidjans, ni les voitures taxis (catégorie des usagers de la route la plus nombreuse) ne sont concernées.
Les cyclistes (les usagers à vélos) et les piétons (usagers à pieds) paient combien??? hihihi, au Togo de l’énergumène Faure zieux hooon de hibou GNASSINGBÉ, il faut payer pour circuler sur des routes INEXISTANTES!!!!
Tel peuple , tel dirigeant
Comment peut-on se satisfaire du principe d’existence de péages au Togo ? Ces péages violent le principe du droit de circuler qui constitue un droit élémentaire pour tout citoyen . Avant d’instaurer un péage sur une route ou une portion de route , le gouvernement doit s’assurer que les citoyens peuvent utiliser d’autres voies de circulation secondaires de bonne qualité pour aller d’un point à un autre .On ne doit pas être obligé de payer pour circuler . Le gouvernement a le devoir de construire des voies de circulation gratuites sur tout le territoire national .Le péage ne peut être instauré que si le citoyen souhaite utiliser une voie de circulation de qualité supérieure aux voies secondaires disponibles . Or au Togo , les voies de circulation sont de qualité très passable voire médiocre et calamiteuse .Il n’y a , à ce jour , aucune autoroute ni route nationale à 4 voies . Toutes les routes nationales existantes sont à deux voies , très dégradées , et surtout très accidentogènes . Les trois principaux axes de circulation du pays sont uniques sans aucune autre alternative . Malgré cela , des péages sont installés partout .
En fait , ces péages constituent un vrai racket de ce régime illégitime .La logique et le simple bon sens imposent l’annulation pure et simple de ces péages .
Peuple togolais , réveillons !!!! La disparition de ces péages illogiques ( avec son lot de rackets ) doit faire partie de notre lutte de libération .
Tu es où ? Sûrement, au fin fond de l’Occident pour bavarder !
Mon cher Luc,
Votre argument est bien solide et largement justifié. L’Etat ne doit en aucun cas catégoriser ces citoyens. Cette pratique n’honore pas le gouvernement lui-même, ni les citoyens que nous sommes. Moi, je trouve qu’il s’agit là de la démission de l’Etat face aux cris d’alarme de son peuple abandonné à son triste sort.
Dieu, ait pitié de ton peuple.
Les tranches de pauvres à assister, quand les gouvernants ont des resources très limitées, ne sont pas les propriétaires/utilisateurs/conducteurs de motos, de tricycles, de voitures et/ou de camions. Les pauvres qui ont besoin d’assistance du gouvernement donc de l’assistance des gouvernés que nous sommes ne possèdent aucun des engins susmentionnés. Pensons-y sans faire de la politique…