Togo-LCT: Emmanuel Sogadji devient docteur en sciences de gestion

Emmanuel Yao Hoélété Sogadji, plus connu comme le président de la Ligue des consommateurs du Togo (LCT) a soutenu avec brio sa thèse de doctorat en sciences de gestion ce lundi 18 juillet à Lomé.

L’impétrant a travaillé sur « Les conditions de travail, la motivation et l’engagement : Cas des sociétés minières du Togo » dans la spécialité « Organisation et gestion des ressources humaines ».

Le chef-d’œuvre a reçu l’approbation, « Mention très honorable », du jury présidé par Vivi Koffi, Professeur titulaire en Sciences de Gestion, Université de Moncton Canada et composé de Tsotso Kouevi épse Galley, Maître de Conférences Agrégée en Sciences de Gestion à l’Université de Lomé, Zakari Yaou Kaka, Maître de Conférences Agrégé en Sciences de Gestion à l’Université de Bamako au Mali.

La thèse co-dirigée par Emmanuel Cossi Hounkou, Professeur Titulaire en Sciences de Gestion, Université d’Abomey-Calavi au Bénin et Yao Mensah Kounetsron, Maitre de Conférences Agrégé en Sciences de Gestion à l’Université de Lomé montre que dans la gestion des ressources humaines, l’humain doit occuper une place centrale : « l’homme doit être au centre des préoccupations du capitalisme », insiste l’auteur.

Ce dernier s’est penché sur cette problématique après les accidents survenus dans les sociétés minières en 2015 et 2017. « Cette curiosité scientifique nous a amené à aller vers des recherches pour savoir les conditions et les difficultés qui font que les accidents de travail sont devenus de plus en plus récurrents (…) Nous avons donc voulu identifier les difficultés qui sont liées aux conditions de travail dans les entreprises et chercher à apporter des solutions, en l’occurrence la motivation et l’engagement personnel au travail », explique Emmanuel Sogadji, souhaitant que « le ministre de la Sécurité puisse avoir un regard attentionné sur les conditions de travail dans le secteur minier et que le budget de l’Inspection du travail qui a été diminué de 2017 à 2018 à hauteur de 39 % soit amélioré, parce que si les inspecteurs n’ont pas les moyens, ils ne pourront pas avoir un contrôle régalien sur les comités santé et sécurité au travail et les conditions de travail au sein des sociétés minières », propose-t-il entre autres.

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