Pourquoi dans ce pays, le ministère de l’enseignement supérieur et la Direction des bourses et stages (DBS) ne communiquent jamais sur le nombre exact des bourses que des États amis accordent à notre pays?
1- Par exemple dans le cadre des bourses du Maroc, précisez qu’il y a 100 bourses au lieu de laisser les Togolais dans l’inconnu. Ceci permettra à qui le voudra de se renseigner auprès de l’Ambassade du Maroc au Togo sur l’exactitude du chiffre. Cela s’appelle de la transparence.
2- Pourquoi on ne fait pas passer un concours pour les prétendants aux bourses, voir leur évolution sur l’année scolaire, joindre cette évolution à la moyenne obtenue au Baccalauréat puis à la note obtenue sur le concours en faire une moyenne générale afin de délivrer les bourses au lieu de faire un tri sélectif seulement sur la mention obtenue au BAC ? Cela permettra d’accorder à tout candidat une égalité de chance. N’est-ce pas ?
3- Et que les résultats des admis soient publiés officiellement. Il faut faire avancer ce pays et éviter les magouilles. Jamais on n’a sû comment les bourses sont octroyées, le nombre exact de bourses et les mentions de ceux qui les obtiennent.
Arrêtez les magouilles.
J’ai encore dit…
Anani Sossou
Ces bourses d’études existent depuis des décennies. En plus du Maroc, il y en avait pour le Mali, la Tunisie et d’autres pays sur le continent. Elles étaient octroyées aux bacheliers ayant la moyenne “bien et plus”. Mais j’ai connu des élèves qui avaient obtenu leur BAC à l’issue des épreuves orales et pourtant avaient bénéficié de ces bourses. En général la majorité des boursiers sont choisis avant les épreuves et on y ajoute quelques rares méritants. Ainsi va le Togo.
Au Togo des Gnassingbé, les bourses sont souvent données aux médiocres. Les éleves les plus brillants deviennent des zémidjan plus tard.
De plus, les bourses sont tribalisées a Faure-Kopé. Qui peut dire le contraire?