Décrocher un diplôme, y-a-t-il plus grande joie pour un étudiant ? Quelques centaines de jeunes ont eu l’occasion de vivre cette allégresse la semaine passée. Cependant l’état du marché de l’emploi au Togo particulièrement n’augure rien de bon pour ces jeunes diplômés.
Bien pimpants et pimpantes, tout souriants et les yeux remplis de fierté, plus d’un demi-millier d’étudiants d’une seule école supérieure ont reçu leur diplôme de fin de formation à Lomé. C’était au cours d’une grande cérémonie riche en couleurs à l’image des remises de diplômes à l’américaine. Parents et amis proches étaient de la partie. Tout s’est tellement bien passé que les réseaux sociaux ont été inondés des vidéos de la cérémonie. La joie de ces jeunes diplômés est légitime car eux seuls savent les péripéties de cette aventure universitaire.
Toutefois, il ne faut pas un prophète de Dieu pour révéler à ces diplômés que la joie sera certainement de courte durée. La dure réalité du marché de l’emploi ne fait de cadeau à personne. A moins d’avoir été formé sur une bonne base d’entrepreneuriat ou encore d’être « bien né » c’est-à-dire avoir « des tontons ou des taties » bien placés, la recherche d’un emploi est un chemin de croix. Cet effectif déversé d’un seul coup est assez excessif et cela repose la problématique de l’orientation des formations dans nos pays.
Actuellement il n’est plus question de faire des études pour s’égosiller du diplôme obtenu. Il s’agit de bien s’informer sur les besoins du marché de l’emploi. S’il est louable de former les jeunes, d’organiser des remises de diplômes afin de séduire de nouveaux bacheliers, il est souhaitable de revoir les modules de formation pour éviter les désillusions et les frustrations aux diplômés.
Il ne reste qu’à souhaiter une bonne chance à ces néo diplômés pour la recherche d’un emploi rémunérateur, que ce soit sur le marché togolais ou celui d’un autre pays.
Barth K.
Il aurait fallu indiquer aux lecteurs la nature des diplômes attribués à ces jeunes gens. Un diplôme d’ingénieur ne rencontre pas les mêmes difficultés qu’un diplôme de marketing ou de comptable.
C’est exact ! Ce qu’il faut pour la vitabilité de l’Economie togolaise, ce sont des ingénieurs, des techniciens de l’industrie ou du bâtiment ou encore des médecins. Mais ce que je vois, ce sont des diplômés en marketing, en gestion des ressources humaines ou autre comptabilté. On doit changer les politiques et stratégies de formation des jeunes au Togo.
J’abonde dans ce sens sauf qu’au Togo, les écoles/universités privées sont plus dans les sciences sociales que dans les sciences techniques. Resultat des courses ça deverse des chomeurs qui attendent un boulot de comptable, de commercial, d’assureur, bref, que des diplômes administratifs.
Au final, pour construire nos maisons, on recourt aux déssinateurs bâtiments au lieu de vrai ingénieur ou technicien bâtiments. Former des techniciens coûte plus chers que des administratifs et comme les écoles font du commerce, elles n’investiront pas dans de domaine et l’Etat aussi ne joue pas son rôle.
Mentionné l’école en question et les diplômes obtenus était t’il un travail herculéen?Quand vous commencerez à perdre de l’audience vous comprendrez que c’est a cause d’article à moitié rédiger
Article mal rédigé c’est sur.
Il s’agit de l’Ecole Supérieure de Gestion d’Informatique et des Sciences ( Esgis)
Il y’avait des diplômés en Licence et en Master