Ce lundi 15 Août 2022 a marqué le départ des derniers contingents des troupes françaises du territoire malien. Après neuf ans de présence et d’actions diversement appréciées, le Mali se doit de faire des choix appropriés pour ne pas s’enfermer dans un cercle vicieux.
Annoncé le 17 Février dernier par Emmanuel Macron, le retrait des troupes françaises s’est étendu sur presque six (06) mois. C’est un ensemble de centaines de blindés et de plus de 4 000 conteneurs qui ont été retirés de l’arsenal destiné à la lutte contre le terrorisme au Mali.
Pour certains, ce retrait est un évènement heureux et salutaire car même avec l’armée française sur le sol malien, le terrorisme ne cesse pas de gagner du terrain. D’ailleurs, beaucoup de suspicions entretenues pour tel ou tel intérêt entourent cette présence française au Mali. Les tensions entre la junte militaire au pouvoir au Mali et la France ont eu raison de la force Barkhane. La présence du groupe paramilitaire russe Wagner n’a pas contribué à améliorer la situation. Au final, les troupes et une partie de la logistique française a quitté le territoire malien.
A présent, il revient aux nouvelles autorités maliennes de tenir fermement les rênes du pays, surtout recouvrer le contrôle des zones sous le pouvoir des groupes djihadistes. La principale question est celle-ci : le pouvoir malien peut-il, seul, réussir cette mission ?
A l’évidence, cela serait difficile d’y arriver seul. Aussi est-il nécessaire voire indispensable pour les autorités maliennes de se faire aider. Mais par qui ? Et à quel prix ? C’est encore la grande problématique.
Aujourd’hui, les rapprochements des autorités maliennes de la puissance russe ne sont plus un secret : fournitures de matériels militaires, formation tous azimuts, présence du groupe Wagner… Cependant, il est impératif que les nouvelles autorités maliennes ne cèdent pas aux vieux démons du continent africain car les « Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Il ne faudrait pas « déshabiller Paul pour habiller Pierre ».
Aucune aide, surtout quand il s’agit des puissances étrangères, ne serait altruiste. Ainsi, ce départ des troupes française ne saurait laisser un boulevard pour d’autres puissances impérialistes.
Au lieu de se piéger dans les jougs russes ou d’un autre puissance étrangères, il est souhaitable que des discussions au plan communautaire (notamment la CEDEAO) se mettent en place pour des efforts conjugués dans la lutte contre les groupuscules djihadistes au Mali, au Burkina-Faso et au Niger. La fermeté des autorités maliennes envers la présence française doit demeurer la même à l’égard de toutes autres les puissances étrangères. Ce sera un bon signe envoyé à ces « blancs » pour qui le continent noir reste et demeure une base arrière où il faut piller les richesses au détriment des populations.
Barth K.
Les troupes françaises ont été d’une aide extraordinaire
Avec des écervelés comme toi, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.
De l’arrivée des zouaves français au Mali en 2013 jusqu’à leur expulsion honteuse en 2022 (soit 9 bonnes années) la horde de terroristes que ces même français avaient cyniquement déversé dans ce pays a progressé en expansion pour essaimer jusqu’à 43% du pays en semant la mort, la fuite des populations.
Et pourtant le Barkhane français et le Takouba français y étaient présents avec des drones, des avions de combat, des hélicoptères, des chars et toute sorte de quincaillerie militaire entretenue par 12’000 zouaves français qui étaient appuyés par d’autres loubards allemands, danois, italiens et autres par milliers.
De deux choses l’une: soit c’est clair que l’histoire du terrorisme au Sahel est un sordide complot monté par les occidentaux pour déverser leurs armées d’occupation dans nos pays, soit les armées occidentales (et particulièrement françaises) sont notoirement médiocres pour ne pas pouvoir venir à bout d’une bande de criminels.
Les Africains clairvoyants ont compris le jeur!
Ils n’ont pas besoin de dessin pour cela!