En milieu de semaine, l’opposant sénégalais a officiellement annoncé sa candidature pour les élections présidentielles de 2024. Il a saisi l’occasion pour mettre en garde l’actuel président sénégalais et la France qui chercheraient à empêcher sa candidature.
La candidature de l’actuel Maire de Ziguinchor aux prochaines présidentielle au Sénégal était devenu un secret de polichinelle. « Moi Ousmane Sonko, s’il plaît à Dieu et si mon parti le veut, je suis candidat à l’élection présidentielle de 2024. Personne n’est mieux placé que nous pour gagner », a déclaré M. Sonko devant la presse à Dakar. Les partisans de l’ancien inspecteur des impôts aux discours jugés « populistes » par ses détracteurs sont désormais fixés et heureux leur espoir d’alternance se concrétiser. M. Sonko, séduit une partie de l’électorat sénégalais par son jeune âge, son éloquence et sa logique, sa posture panafricaniste et social, et sa position qui affiche une certaine distance avec l’ancienne métropole française.
C’est justement sur ce dernier aspect que le candidat affirme haut et fort qu’il n’a rien contre la France qui tout comme le Sénégal est un pays indépendant. Seulement il dénonce la crainte que manifeste l’Hexagone à le voir à la tête du Sénégal. Selon M. Sonko, « tous les jours, leurs laboratoires tournent à plein régime en fabriquant énormément de complots. Leur objectif est de trouver un motif de condamnation pour empêcher (sa) candidature », parlant de la France et de l’actuel président sénégalais Macky Sall.
Il faut croire que ce n’est que le début d’un feuilleton politique qui risque d’être passionnant. Et il n’y a qu’à espérer que le peuple sénégalais sorte gagnant.
Barth K.
Sokon a bien raison. Au lieu d’envoyer des troupes pour contribuer à la MINUSMA qui ne fout rien au Mali, les pays de la CEDEAO devraient plutôt envoyer des contingents à l’état malien pour l’aider à se débarrasser au plus vite des groupes terroristes !!!
Comment compte-t-il faire quand sa candidature aux legislatives fut invalideé?
Est-ce que les conditions d’éligibilité aux législatives sont les mêmes que celles aux presidentielles ? Macky Macaque Sall lui-même sait qu’il ne doit pas briguer un troisième mandat et qu’il ne peut pas exclure le candidat numéro un de l,’opposition.