Cette édition du mondial de football est bien particulière à bien d’égards. Elle se tient à une période inhabituelle de la saison régulière de football et elle se déroule dans un pays musulman. La question de l’alcool soulève quelques polémiques car en réalité sa consommation y est strictement réglementée.
Le mondial de football est une période de fête où en dehors de la compétition proprement dite, les supporters et autres spectateurs ne se privent ni de boissons, ni de nourritures, ni de musiques ou encore tout ce qui peut contribuer à faire exploser la joie. C’est d’ailleurs un moment d’explosions d’activités commerciales et touristiques. Les retombées économiques et commerciales des mondiaux de foot sont énormes.
Le choix du Qatar pour accueillir l’édition 2022 a surpris beaucoup d’observateurs au regard de certains paramètres comme le climat dudit pays mais encore les restrictions religieuses liées aux principes de la croyance musulmane. Les organisateurs ont d’ailleurs indiqué que la « dépravation sexuelle » qui résulte souvent de ces grands brassages humains n’est de mise sur le sol qatari. On se demande la manière dont ces relations seront contrôlées.
Mais en ce qui concerne l’alcool, le PDG du tournoi Nasser Al-Khater assure que la vente d’alcool ne « sera pas différente » de celles des Coupes du monde précédentes et se déroulera « comme d’habitude » dans le reste du pays. Lors de sa conférence de presse, celui-ci précise que dans la principale fan zone de la FIFA établie dans la capitale, Doha, consommer de l’alcool ne sera possible qu’à partir de 18h30 « car celle-ci attirera des familles », cependant, « Cette limite de temps n’est pas valable pour les autres fan zones et les hôtels vendant de l’alcool où ce sera comme d’habitude ».