Afin de faciliter l’accès aux études supérieures aux jeunes du milieu rural, l’École Supérieure des Affaires (ESA Togo) multiplie les conventions d’accord avec les partenaires bien ciblés.
Un mois après avoir signé des accords de partenariat avec Africa Agro Business (2ab) et la Coopérative à Dieu la Victoire, deux faîtières agricoles, l’École Supérieure des Affaires (ESA Togo) scelle un nouveau partenariat allant dans le même sens : payer les frais de scolarité à l’ESA contre des produits agricoles.
Le nouveau partenaire de l’ESA dans cette aventure s’appelle l’Union préfectorale des coopératives productrices d’anacarde de Sotouboua (UPCPAS). L’accord de partenariat entre les deux parties est né ce samedi 08 octobre 2022 à Lomé. Le président fondateur de l’ESA, le Docteur Charles Birregah et des représentants de l’UPCPAS venus de Sotouboua ont signé les documents de cet accord de convention. Signature intervenue à ESA Agoè, dans l’amphi 500, en présence de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Professeur Octave Nicoué Broohm, président du Conseil scientifique de l’ESA, des étudiants, entre autres.
« Notre objectif c’est de toucher tout le monde paysan du Togo. Nous voulons que nos jeunes bacheliers/bachelières du milieu rural puissent continuer les études à l’ESA. Ils vont cultiver, verser les produits du champ aux responsables avec qui nous avons signé le partenariat. Ces derniers, à leur tour, vont vendre le produit. Une fois la vente conclue, on remplit le chèque ESA avec le versement à la banque. L’étudiant peut étudier en ligne, soit à ESA Lomé ou ESA Kara. Néanmoins, il fera l’examen en présentiel », a expliqué le Docteur Charles Birregah.
Du côté des producteurs, c’est le soulagement. « C’est une chose que l’étudiant lambda a longtemps espéré. C’est vrai, on a toujours l’intention qu’il faut avoir de l’argent avant de fréquenter. Aujourd’hui, Docteur Charles Birregah dit ce n’est forcément pas le cas. C’est une grande joie pour nous », s’est réjoui Tchamikassé Ayouwa. Il est le président de l’Union préfectorale des coopératives productrices d’anacarde de Sotouboua (UPCPAS).
À en croire le Docteur Charles Birregah, le but visé c’est de rendre l’École Supérieure des Affaires (ESA Togo) inclusive. « Je ne veux pas que quelqu’un soit exclu parce qu’il n’a pas les moyens financiers », a-t-il précisé.
Il s’agit là d’un deal de survie . Ça peut pourtant être vraiment grand et plus considérable
On vit dans quel type de société? Et que dit ou fait l’État devant une telle entreprise?
ESA fait aussi preuve d’escroquerie. J’ai inscrit mon fils pour une license en administration des affaires. Quelques semaines apres la rentree, ESA inique qu’il n’y a pas assez d’étudiants et demande que les gens changent de filière. Mon fils dit qu’il ne veut pas changer et on veut notre argent, ESA refuse. C’est une escroquerie. On s’inscrit pour une classe precise et ESA ne veut pas respecter les contrats.
C’est une fausseté, ESA n’a jamais dit à un étudiant de changer de filière. Nous proposons toujours une alternative pour ces genres de cas. On propose soit à l’étudiant de suivre les cours sur le site d’Agoè ou de Super Taco ou encore en Ligne. Chercher à avoir les informations fiables.
ESA est la référence et je ne regrette pas d’être a l’ESA