Lors du match Togo-Niger du 28 août, les responsables des Mena locaux ont accusé leurs adversaires d’avoir utilisé des licences illégales. La Confédération africaine de football (CAF) dit qu’ils ont tort. Une sorte de camouflet.
Selon la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT), les locaux togolais devraient utiliser des licences de la saison 2021-2022 et non celles mentionnant 2022-2023. Elles ne seraient donc pas conformes aux normes telles que définies par le Championnat d’Afrique des nations (CHAN).
Le secrétaire général de la Fédération togolaise de football (FTF) défend dans une lettre envoyée à l’instance continentale qu’aucune règle n’a été violée.
« La saison sportive 2022-2023 ayant été ouverte le 15 août 2022 par la Fédération Togolaise de Football comme l’attestent les annexe 1 et 2, les licences de la saison 2021-2022 ne pouvaient être considérées comme valides conformément à l’article 39.1. C’est donc avec les licences 2022-2023 que nos joueurs ont été enregistrés dans le CMS de la CAF et ont reçu à ce titre l’approbation de la CAF (Annexe 3) », souligne Hervé Agbidan dans sa correspondance adressée à la CAF.
Le jury disciplinaire de la CAF donne raison aux Togolais, rejetant donc la réserve introduite par la FENIFOOT. En effet, elle indique que les licences de la saison 2021-2022 ne sont plus en « cours de validité » étant donné que la saison 2022-2021 au Togo a été ouverte le 15 août 2022.
La CAF écrit également dans sa requête à l’endroit des Nigériens que sa « décision peut être attaquée devant le Jury d’Appel de la CAF conformément aux dispositions des articles 54, 55, 56, 57 et 58 du Code Disciplinaire de la CAF », en remplissant les conditions requises en la matière. La FINIFOOT interjettera-t-elle appel ? C’est le wait and see.
Quelle est l’importance?