Et aucun africain n’attend de Messie, arrêtons la mauvaise foi

Mauvaise foi, arrêtons.

Les amoureux de l’occident en rétropédalage ont sorti une nouvelle rhétorique. Ni les occidentaux ni les non occidentaux ne sauveront l’Afrique.

Et qu’est ce qu’ils lisaient depuis lors dans les postings? Ce qu’ils voulaient lire.

Les mêmes qui ont traité le premier ministre malien de tous les noms d’oiseaux sortent avec des rhétoriques pour ravaler leur posture. Arrêtons ça.

Chaque peuple est libre de choisir ses partenaires ou ses satans. S’il se trompe il dira NON comme l’Afrique dit un NON unanime à la grande France. Des individus ne sont pas au-dessus de ce que les peuples veulent, et du haut de votre intellectualité personne n’est plus intelligent que les peuples qui parlent si fort et réclament liberté et justice. Toute lecture qui ne tient compte des cris de la masse est biaisée.

On peut reconnaître ses erreurs mais tenter de se dédire relève de la mauvaise foi.

Si c’est pour les visas, les séjours et d’autres petits privilèges que vous ne pouvez prendre position on comprend mais le silence est plus éloquent que de continuer à soutenir une France qui a fait ses preuves dans le crime avec tout un continent plus de 500 ans durant. Beaucoup se taisent et sont cachés derrière la formule ‘’obligation de resserve’’. Personne ne les blâme.

Si nos pays ne peuvent vivre en autarcie qu’ils aient la liberté de choisir leurs partenaires. Personne ne doit imposer à aucun peuple sur terre avec quelle pseudo puissance coopérer.

Et aucun africain n’attend de Messie, arrêtons la mauvaise foi.

On a plutôt lu ici des africains souhaiter tous les malheurs aux maliens, des africains ont réclamé plus de sanctions contre le Mali, des africains ont soutenu que la France a sauvé le Mali du terrorisme, des africains ont dit que la France est tout pour eux. Depuis, acte en est pris.

Assumer ses propos est bien, reconnaître qu’on s’est trompé nous grandit.

Que la providence nous pardonne notre amour des intérêts propres et veille sur les peuples.

Fabbi Kouassi

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