L’opposition politique nigérienne ainsi que la société civile réclament au gouvernement une enquête indépendante sur la mort de plusieurs personnes, des blessés par balles, entre autres dégâts, survenus la semaine dernière à Tamou, région de Tillabéri à l’ouest du pays.
Une attaque terroriste le 22 octobre 2022, du poste de contrôle mixte eaux et forêts et polie de Tamou et le lundi 24 octobre 2022 sur le deuxième poste de police, ainsi que le ratissage de la zone à coûté la vie à 09 personnes dont 02 policiers, fait 24 blessés. Les assaillants ont emporté du matériel militaire durant l’attaque, selon un communiqué le 26 octobre du ministère de la Défense.
Pendant que d’autres sources évoquent des chiffres un peu plus lourds avec plusieurs personnes toujours introuvables.
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 28 octobre 2022, l’opposition guinéenne exige des autorités de Niamey une enquête indépendante sur ces évènements qu’elle appelle une « hécatombe ». Afin que les « responsabilités politiques soient clairement situées et sévèrement punies », insiste la note relayée par l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Même son de cloche également du côté de l’association de la société civile Tournons la page, dont le coordinateur national, Maïkoul Zodi, s’est confié à RFI. Maïkoul Zodi parle des blessés par brûlures, d’autres par balles à l’hôpital.