FOOTBALL – Quand le business financier étouffe la passion

Le football moderne est devenu une affaire de gros sous. Cette discipline sportif draine un flux financier énorme à travers les salaires des joueurs, les montants de transferts de joueurs, les ventes de billets et les contrats de droits de diffusion audiovisuelle. L’argent étant fondamentalement jaloux et possessif, il prend de plus en plus du terrain sur la véritable essence du sport.

La popularité du football provient du fait qu’il est facile d’accès à toutes les couches sociales. Un ballon, un petit espace et quelques amis, le tour est joué. C’est également une discipline sportive qui a fait émerger des joueurs talentueux issus de milieux défavorisés. Pour toutes ces raisons, le football draine des foules immenses tant au niveau des stades que devant les écrans de télévision.

Il est évident que pour ce mondial 2022, certaines fanatiques ont dû payer de nouveaux postes téléviseurs ou réparer les anciens non fonctionnels.

Cependant, les choses ne sont plus telles qu’elles étaient par le passé. Posséder un poste téléviseur ne suffit plus pour suivre les matchs de football. En ce qui concerne les déplacements pour des événements comme le mondial de foot, ils ne sont pas à la portée de tout le monde. Pour cette édition au Qatar les coûts du voyage et du séjour (hébergement, restauration, billets de stade etc…) peuvent dépasser le capital social d’une Petite et Moyenne Entreprise en Afrique.

Le football est devenu une affaire d’argent et de gros sous d’ailleurs. Une situation soutenue et cautionnée par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) dont la réputation en matière financière n’est pas reluisante. La retransmission des matchs par les chaînes de télévision est devenue une rude bataille où ces dernières cherchent à faire du bénéfice sur les supporters obligés de payer des abonnements.

Il est sûr et certain que des supporters de foot ne pourront pas suivre les matchs de ce Qatar 2022. Ce n’est pas par faute de passion mais par manque de moyens financiers. A y voir, le football risque de devenir un sport d’élite, très loin de son essence véritable.

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