Le 14 Novembre est retenu par la Fédération Internationale du Diabète (FID) comme la journée mondiale du diabète. Chaque année, un thème particulier est choisi afin de mettre la lumière sur ce tueur silencieux. Le sujet retenu pour la période 2021 – 2023 est « l’accès aux soins pour le diabète – si ce n’est pas maintenant, quand ?
La date du 14 Novembre est marquée par l’anniversaire de Frederick Banting qui, avec Charles Best et John Macleod, a conçu l’idée qui a conduit à la découverte de l’insuline en 1922. Elle est donc naturellement choisie pour jeter la lumière sur cette maladie qui risque d’affecter 1 personne sur 9 dans le monde d’ici 2030.
Cette statistique alarmante doit conduire tout le monde à s’informer sur les signes précurseurs du diabète. Au préalable, il faut distinguer le diabète du type 2, qui est non transmissible évitable et traitable, du diabète du type 1 qui est non évitable et dont la prise en charge est l’injection d’insuline. Mais dans les cas, il y a des symptômes spécifiques qui doivent mettre la puce à l’oreille : sensation de soif plus importante que d’habitude, des mictions plus fréquentes, perte de poids involontaire, sensation de fatigue et de faiblesse, vision floue, longue cicatrisation des plaies.
Comme toute maladie, plus vite le diabète est diagnostiqué, mieux le traitement est efficace. A cet effet, il est important qu’une diffusion des informations liées à cette maladie soit organisée par les pouvoirs publics. Les médias doivent être mises à contribution, surtout en Afrique où par manque d’informations beaucoup de maladies sont encore attribuées à des démons.
Par ailleurs, en guise de prévention il est recommandé de faire des exercices physiques régulièrement et d’avoir une bonne hygiène alimentaire. Cette éducation sanitaire doit rentrer dans les habitudes quotidiennes.