Qatar 2022 : la presse allemande détruit La Nationalmannschaft après son élimination

L’Allemagne ne jouera pas les huitièmes de finale de la Coupe du monde au Qatar. Elle est éliminée au premier tour. Et la presse nationale n’est pas du tout tendre avec l’équipe et son sélectionneur.

Le mondial 2022 est terminé pour le vainqueur de l’édition de 2014 en terre brésilienne. Après une défaite surprise 1-2 contre l’Arabie Saoudite, l’Allemagne fait un nul 1-1 face aux Espagnols avant de gagner le Costa Rica 4-2. Insuffisant pour se qualifier pour les huitièmes de finale.

Une nouvelle déroute qui fâche au pays d’Olaf scholz.

« C’est définitivement la fin d’une grande nation du foot. Cette élimination prématurée constitue une des pires soirées de notre histoire. (…) Ce 1er décembre 2022 restera dans les annales et marque la fin d’une ère pour ce qui a si longtemps été une grande et fière nation de football. Quatre fois championne du monde, trois fois championne d’Europe, c’est désormais bien loin », regrette le quotidien Bild.

Le bihebdomadaire écrit que « «La Nationalmannschaft devient progressivement un nain et le pire, c’est qu’aucune amélioration n’est en vue et que l’Euro en Allemagne se rapproche (14 juin – 14 juillet 2024) », ajoutant que « La fédération allemande fait naufrage à tous les étages. Une situation qui ne peut pas continuer ainsi. C’est encore une terrible débâcle pour l’Allemagne ».

Alors que Süddeutsche Zeitung souligne que « ce cauchemar hivernal restera longtemps gravé dans les mémoires ».

Le sélectionneur Hans-Dieter Flick aussi en prend pour son grade. « Il ne faut pas chercher trop loin pour dénicher les principaux coupables : la fédération, le sélectionneur et les internationaux, personne d’autre », estime Bild.

Au même moment, Kicker pointe du doigt « La responsabilité (…) d’acteurs majeurs », notamment le sélectionneur Hans-Dieter Flick. Il n’oublie pas aussi Oliver Bierhoff, le directeur général et  Bernd Neuendorf, le président de la fédération.

L’ancien coach du Bayern Munich reste-t-il à son poste jusqu’à l’Euro 2024 ? L’intéressé, lui,  est motivé à poursuivre sa mission. « On doit avoir cette discussion, je prendrai mes responsabilités. D’autres devront décider si ça continue. Nous ne sommes pas là où nous souhaitions être », tranche Oliver Bierhoff.

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