Quelque 66 femmes et leurs 4 bébés qui avaient été enlevés dans le nord du Burkina Faso par des djihadistes présumés la semaine dernière ont été libérés vendredi par l’armée, alors que le pays a été endeuillé par une série d’attaques qui ont fait une trentaine de morts.
Vendredi soir, la Radio-Télévision du Burkina (RTB) a montré des images des femmes, libérées et ramenées à Ouagadougou, évoquant une “opération” des forces armées, sans davantage de détails.
Ces femmes et leurs bébés avaient été enlevés jeudi et vendredi dans les alentours d’Arbinda, dans la région du Sahel (nord) alors qu’elles étaient sorties de leur village pour aller chercher de quoi se nourrir.
Selon des sources sécuritaires, elles ont été retrouvées dans la zone de Tougouri, dans la région voisine du Centre-nord, 200 km plus au sud, avant d’être héliportées vers la capitale burkinabè dans la soirée où elles ont été accueillies par des responsables de l’armée.
Le pouvoir a par ailleurs lancé fin 2022 une campagne de recrutement de nouveaux supplétifs pour aider l’armée dans sa lutte contre les djihadistes. Sur des besoins estimés à 50.000, 90.000 personnes se sont inscrites.
Les VDP reçoivent pour l’instant une formation civique et militaire de 14 jours avant d’être armés et dotés de moyens de communication. Ils paient un lourd tribut dans les attaques des djihadistes qui contrôlent 40% du territoire burkinabè.
Source : africanews