Après sa sortie choc contre l’icône Zinédine Zidane, Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF) est sommé même en interne de rendre le tablier.
Il est habitué à faire des sorties médiatiques maladroites voire provocatrices. Mais les propos qu’il a tenus à l’égard du champion du monde 1998 semble être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le tollé général qu’ils ont suscité l’obligent à faire son mea culpa le lendemain, de présenter des excuses.
Trop tard. Le mal est déjà fait. Et il doit rendre compte, payer le prix de ses impertinences. Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, a clairement demandé sa démission.
Au sein de la FFF également, des voix s’élèvent réclamant sa tête. En effet, plusieurs membres du Comité exécutif lui conseillent de quitter son poste afin de sauver dans une certaine manière l’image de l’institution qu’il incarne depuis plusieurs années. Ils en ont le pouvoir. Il aurait suffi pour eux de le mettre en minorité pour qu’il cède son fauteuil.
En effet, confirme Footmercato, une bonne partie de ces dirigeants “n’en peuvent plus de leur président et ses déclarations sur Zidane sont vécues comme un point de non-retour. De plus, la gestion de la prolongation de Deschamps en solitaire, sans les avoir consultés, a également été très mal vécue”.
Les heures de Noël Le Graët à la tête de la Fédération française de football sont donc comptées.