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Thursday, March 28, 2024
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Togo-Le plus dur reste à venir

Par leurs incessantes pressions, les mouvements et associations de la société civile togolaise ont réussi à obtenir la revalorisation significative du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) devant contribuer à revaloriser le travail et le revenu du travail.

Le SMIG qui était en vigueur depuis 2012 à 35.000 FCFA, soit l’un des plus bas dans la région ouest-africaine, a été porté à 52.500 FCFA à compter du 1 janvier 2023. C’est au moment où les Togolais s’y attendaient le moins que ce cadeau de Nouvel an leur a été fait.

Pour le ministre de la Fonction publique, cette décision concerne toutes les branches d’activité économique et prend effet dès sa signature.

Le jeune président, lui, s’est félicité de cet accord. «Je voudrais féliciter les partenaires sociaux qui ont su trouver un accord pour la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti », a-t-il salué lors de son discours SMS du Nouvel An. Certains se demandent si le PR n’avait pas perdu certaines feuilles par hasard lors de son allocution. C’est passé tellement vite que nombre de Togolais ne se sont pas rendu compte qu’il y eu un discours solennel de leur président. Celui-ci donne l’impression d’être fatigué de « manger » président. Mais problème, il ne veut pas non plus lâcher le trône. « Faurevi », c’est connu de tous, ne parle presque jamais. Maintenant, lire un simple discours se révèle aussi de l’océan Atlantique à boire.

Pour revenir à nos moutons ou plutôt au SMIG, il faut dire qu’on a gagné une bataille mais pas la guerre. Le plus grand défi qui reste à relever et qui se présente comme le mont Kilimandjaro est de faire appliquer cette mesure. Au Togo des Gnassingbé, on a de bons textes, des lois impec, mais c’est l’application qui a toujours constitué le nœud gordien.

Tenez, lorsque le SMIG était à 35.000 FCFA, les employeurs et patrons, par mauvaise foi, ne respectaient pas cette grille et nombre d’employés surtout de la zone franche et autres étaient payés en dessous de 35.000 F par mois. Comment ceux qui n’arrivaient pas à verser à leurs employés de 35.000 F se prendraient-ils pour les gratifier de 52.500 FCFA ? Toute la question est là.

Source: Liberté / libertetogo.info

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