Le trafic des espèces sauvages a de graves conséquences. Au Togo, comment lutter efficacement contre ce fléau ? WABilED offre son expertise aux acteurs qui y travaillent.
C’est dans ce sens qu’il faut comprendre l’atelier national de ce jeudi 26 janvier à Lomé ayant permis de renforcer la capacité des institutions financières, des agences chargées de l’application de la loi et des sociétés de transport et de logistique dans l’optique de faire respecter la législation en vigueur contre le trafic des espèces sauvages dans le pays.
Ils étaient 50 participants venus des secteurs des transports et des finances, ainsi que d’agences chargées de l’application de la loi afin de faire face au problème urgent posé par le trafic des espèces sauvages qui dévaste la région.
En effet, les organisations criminelles impliquées dans ce commerce à l’échelle mondiale en tirent 24 milliards de dollars par an, selon Naveed Khan, spécialiste principal de la criminalité financière à WABilED. D’où l’importance de trouver des « solutions (tenant) compte des actions stratégiques aux niveaux national, régional et international, ce qui suppose une approche engageant l’ensemble de la société afin de freiner et, à terme, d’éliminer cette menace », a-t-il ajouté.
Cette formation s’origine dans une recommandation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) visant à « sensibiliser tous les acteurs afin de mieux combattre le trafic des espèces sauvages, tels qu’envisagés dans la Stratégie de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages en Afrique de l’Ouest (WASCWC) », indique un communiqué de presse.
La dite rencontre a été organisée par le ministère de l’Environnement et des ressources forestières avec l’appui de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), à travers le Programme pour la Biodiversité et le Développement à Faibles Émissions en Afrique de l’Ouest (WABiLED).