L’Union des forces de changement (UFC) a choisi le village d’Akoumapé (préfecture de Vo) pour marquer le soixantième anniversaire de l’assassinat du Premier président élu du Togo.
Étaient présents Banna Tchamola, le 4e vice-président de l’UFC, Léonardina de Souza-Wilson, la déléguée nationale des dames UFC, Séna Alipui, conseiller du président et 3e vice-président de l’Assemblée Nationale, du député Anani Kokou Kpomegbe, entre autres.
En réalité, l’évènement organisé par la section dames de cette formation à la couleur jaune, s’est décliné en une conférence-débat relatant la vie, les ambitions, l’idéologie du Premier président démocratiquement élu du Togo.
Le conférencier, Dr Halourou Maman, enseignant au département d’Histoire et d’archéologie de l’Université de Lomé (UL), à travers le thème “Si l’histoire de Sylvanus Olympio m’était contée…”, est revenu de long en large sur le parcours académique et politique du natif de Kpando.
L’universitaire a décrit les causes qui ont conduit à l’assassinat du père de la nation le 13 janvier 1963, souligné également ses projets pour le Togo et terminé par quelques limites de ses actions à la tête de L’État. Tout en énumérant quelques leçons à tirer de ce tragique évènement, premier Coup d’État militaire en Afrique post-indépendance.
« C’est une opportunité de devoir de mémoire permettant à l’UFC de faire connaître aux jeunes et aux moins jeunes la vie, le parcours et les choix de stratégies opérés par l’illustre disparu en matière de développement du Togo », a rappelé Léonardina de Souza-Wilson, la déléguée nationale des dames de l’Union des forces de changement.
Avant que la délégation ne mette le cap sur Akoumapé (pour rencontrer les militants et sympathisants), elle a déposé de gerbes de fleures à Lomé et à Agouè (Bénin) où se trouve la pierre tombale de l’illustre disparu et organisé des offices religieux.