Les Chefs d’Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en marge de l’Assemblée Générale ordinaire de l’Union Africaine, se sont réunis en session extraordinaire ce 18 Février à Addis-Abeba. Entre autres décisions, la CEDEAO a décidé de maintenir et de corser les sanctions contre le Burkina Faso, la Guinée et le Mali.
Ces dernières semaines, les Ministres des affaires étrangères du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali ont multiplié les appels à l’endroit des institutions africaines en vue d’une annulation pure et simple des sanctions prises à l’égard de leur pays. Au soutien de leur requête, ces 3 Etats évoquent la situation sécuritaire marquée par de récurrentes attaques terroristes. Ils estiment que les sanctions prises par la CEDEAO et entérinées par l’U.A. privent leurs pays de moyens techniques et financiers en vue de mieux combattre les forces djihadistes.
Ces appels sont apparemment tombés dans des oreilles de sourds. Les Chefs d’Etats de la CEDEAO dans le communiqué final sanctionnant leur sommet extraordinaire à Addis-Abeba, indique au point 18 : « La Conférence des Chefs d’État et de gouvernement décide de maintenir les sanctions existantes à l’encontre des trois pays et d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires des trois pays ».
Dans ce jeu malsain de rapport de force entre la CEDEAO et le trio Burkina Faso, Guinée, Mali, il faut dire que les pauvres populations continuent de subir les affres des exactions terroristes.
Notre soutien aux peuples et autorités de Guinée, Mali et Burkina Faso, à la future Fédération Guinée-Mali-Burkina.
Courage dans le combat anti-terroriste.
Vivement une vraie monnaie commune et des infrastructures pour une vraie zone d’échange et de développement. La charrue se met derrière le bœuf, pas devant!
J’espère que le Togo vous rejoindra à terme pour donner une deuxième ouverture sur la mer.
Les pseudos dirigeants de la Cedeao et de l’Union Africaine se ridiculisent d’avantage. Si on doit sanctionner les putschistes, il faut aussi sanctionner: Ouattara, Faure, Paul Biya, Deby Itno…etc.
Une fraude électorale est aussi synonyme d’un putsch militaire.