En ouverture des travaux de concertations politiques convoquées par le pouvoir gabonais, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a annoncé que les futurs mandats électifs devront être de 5 ans. On se demande l’opportunité d’une telle annonce pour la démocratie gabonaise.
Lancés ce 13 Février 2023, les travaux de concertation de la classe politique gabonaise sont prévus pour durer 10 jours au sein d’une tente de circonstance installée sur l’esplanade du Ministère de la défense. Devant les principaux acteurs politiques de l’opposition et du parti au pouvoir, l’actuel Chef de l’Etat qui a succédé à son père a indiqué que les prochains mandats électifs seront de 5 ans.
On aurait pu penser qu’il s’agit des subterfuges habituels des chefs d’Etats « inséparables du pouvoir » pour rempiler de nouveaux mandats en arguant un changement de constitution et par la même occasion une nouvelle république. Mais dans le cas d’Ali Bongo, il n’en est rien. Puisque il n’existe aucune limitation des mandats électifs, notamment celui présidentiel.
Ainsi l’opportunité ou l’efficacité d’une telle mesure reste encore à démontrer. Concrètement, cette rencontre entre les acteurs politiques est-il dit à des fins « d’élections politiques transparentes et sans contestation » apparait comme de la poudre aux yeux avec des dépenses inutiles aux frais du contribuable gabonais.
Dans les Etats démocratiques aux institutions fortes, est-il besoin d’organiser des concertations pour des élections transparentes et apaisées ? Ces travaux constituent un énième aveu d’échecs politiques pour un Chef d’Etat dont l’unique souci est de demeurer permanemment au Pouvoir.
Au Gabon et au Togo tout sauf les elections credibles et transparentes car Aly et Faure c’est la presidence a vie Ils ne pourront jamais gagner une elections Transparente .