Togo-Les élèves « pagailleurs » dans le viseur du ministre Kokoroko

Le ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat rappelle aux élèves perturbateurs en classe que rien ne sera plus comme avant.

Ce mercredi 1er février 2023, à Anié, devant des élèves et des enseignants, au cours d’une rencontre de proximité et d’échanges, Komla Dodzi Kokoroko, ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, réitère que tant qu’il sera à son poste, un certain nombre d’écarts de comportements des apprenants ne seront pas tolérés.

« Je peux vous assurer que l’école togolaise sous mon ministère n’acceptera jamais des écarts de comportements. Si vous jouez aux pagailleurs, l’école vous sortira de ses rangs. Il y aura un temps d’indulgence, mais l’école togolaise ne subit et ne subira pas les caprices des filles et des garçons qui ne veulent pas retrouver le chemin de la normalité », martèle-t-il.

Il est imité par Essohanam Batchana, membre de la délégation du ministère de tutelle. Selon ce dernier, l’école togolaise doit être un cadre d’émulation. « Nous avons partagé avec les élèves, les conseils et les expériences sur les différentes étapes pour atteindre l’excellence et les caractéristiques d’un élève qui veut être excellent », confie-t-il.

Il y a quelques jours, Afanvi Komlan Loki, élèves en classe de terminale A4 au lycée de Kara 1, a été exclu de tous les établissements scolaires de tous ordres de la région éducative de la Kara pour le compte de l’année 2022-2023, après qu’il a tenu des propos désobligeants et provocateurs en plein cour.

0 thoughts on “Togo-Les élèves « pagailleurs » dans le viseur du ministre Kokoroko

  1. C’est bien dit mon Ministre.
    Mais ça montre une certaine incapacité de supporter les adolescents en crise.
    Je trouve qu’il vaut mieux mettre accent sur les punitions pour effrayer ces élèves en difficulté.
    Ils deviendront quoi quand l’école n’est plus prète à les orienter?
    Quelle société ou ministe peut encore les parfaire?
    Et s’ils demeurent ainsi dans la société, imagez l’insécurité qu’ils occasionneront.
    Je suis un enseignant dans votre ministère.
    Merci

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