Les pères fondateurs et inventeurs du concept du panafricanisme avaient une idée claire et précise de ce qu’ils entendaient faire de ce concept. Il consistait à l’instar de la grande URSS, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, de former un grand ensemble, un bloc africain homogène capable d’affronter les grands défis dont fait face cette Afrique dont la plupart des pays surtout subsahariens venaient d’acquérir les indépendances au bout de nombreux sacrifices.
Voici d’ailleurs la définition que Wikipédia donne au mot panafricanisme: il est «à la fois une vision sociale, économique, culturelle et politique d’émancipation des Africains et un mouvement qui vise à unifier les Africains du continent et de la diaspora africaine en une communauté africaine mondiale. Le cœur de son principe consiste en la certitude que les peuples d’Afrique et de la diaspora partagent une histoire et une destinée commune et que leur progrès social, économique et politique est lié à leur unité. Son objectif ultime est la réalisation d’une organisation politique intégrée de toutes les nations et peuples d’Afrique».
C’est à ce propos d’ailleurs que, guidés par Kwamé N’krumah, les pères fondateurs ont créé l’OUA l’Organisation de l’Unité Africaine l’ancêtre de l’Union Africaine.
Il est certes vrai que dans cette lutte pour l‘autonomie du continent, il faut se départir des influences extérieures, avoir une indépendance monétaire mais surtout fédérer nos pays à l’instar de l’Union européenne pour en faire une puissance politique, économique et culturelle.
Aujourd’hui nous assistons à une autre forme de panafricanisme que je dirai frelaté pour la simple raison que les tenants ne cherchent pas d’abord à combattre le mal de l’intérieur, c’est-à-dire obliger nos gouvernants à s’unir pour constituer un bloc unitaire et solide parlant d’une même voix avant de se liguer contre les impérialistes néocolons. Leurs activités se résument à seulement vociférer sur les réseaux sociaux contre l’ancienne métropole la France qui est devenue leur tête de turc. Bien sûr que cette France-là, la France politique est nocive pour ses anciennes colonies et ses comportements en Centrafrique, au Mali, au Burkina, au Tchad et dans ses nombreuses ex colonies prouvent à suffisance qu’avec elle le continent ira à reculons et n’amorcera jamais son développement.
Comment peut-on se définir panafricains et dans le même temps adouber les présences russes, turques, chinoises et autres dont les objectifs restent aussi de piller notre continent et s’accaparer de nos ressources? L’Afrique n’est-elle pas et ne peut-elle pas utiliser ses immenses ressources à bon escient pour les mettre au service du développement du continent comme le fait si bien la Russie de Poutine par rapport à ses gigantesques ressources et réserves minières et gazières? Bien évidemment que les approches des nouveaux envahisseurs russes, turcs, chinois, indo-pakistanais sont différentes de celles des occidentaux car contrairement à ces derniers, les premiers font des échanges-services, construisent des infrastructures contre des biens et des minerais. Ils aident véritablement et sans arrières pensées dans la lutte contre le terrorisme en fournissant armes et renseignements puis en n’usant pas d’un double langage.
Nathalie Yamb, Kémi Seba, Franklin Nyamsi, Behanzin Ogountchi et d’autres qui tiennent aujourd’hui le lead de cette nouvelle forme de panafricanisme ont du mal à tracer le canevas, à définir les orientations pour qu’on sache réellement ce qu’ils veulent et où ils veulent amener ceux des Africains qui les suivent. D’ailleurs hormis Nyamsi qui est professeur d’université, qui enseigne en France et qui parle toujours des autres pays africains francophones de l’ouest sans jamais parler de son Cameroun natal, que font les trois autres pour vivre en menant cette vie oisive qui leur permet de voyager sur tous les continents, de dépenser à loisir?
Je ne suis pas contre eux, mais je remarque tout simplement que leur chemin est complètement différent de celui tracé par N’Krumah et ses pairs et plus récemment par le Capitaine Thomas Sankara. Leur lutte s’apparente à du populisme, tout faire pour se dresser les lauriers et tirer le drap vers eux et eux seuls, n’aimant aucune critique et aucune voix discordante. Les chantres du vrai panafricanisme avaient l’écoute, cherchaient toujours à fédérer, ne bannissaient pas les personnes qui étaient contre certaines de leurs visions. Il y avait un sens à leur lutte.
Ce que font aujourd’hui les nouveaux panafricanistes apportent de l’eau au moulin du très suffisant et condescendant Emmanuel Macron qui pense que cette jeunesse africaine est manipulée de l’extérieur au point de demander à ses Ambassadeurs accrédités dans nos pays et à de vils Africains félons de déconstruire un certain «narratif russe, turc et chinois».
La lutte pour la véritable souveraineté du continent doit être amorcée autrement en tenant compte des lignes tracées par ceux qui ont lutté et arraché les indépendances sur le continent. Pas par des populistes.
J’ai dit…
Anani Sossou
L’INSTRUMENTALISATION DU SENTIMENT ANTIFRANÇAIS COMME PROGRAMME POLITIQUE EN AFRIQUE
Si Sékou Touré est aujourd’hui adulé par la « panafricanie », ce n’est nullement pour son bilan économique à la tête de la Guinée. Encore moins pour ses réalisations sociales ou ses actions en matière de réduction de la pauvreté qui n’ont laissé de souvenirs impérissables dans son pays. Si Sékou Touré est présentée comme une icône, un modèle, un digne fils de l’Afrique, c’est pour une seule chose : avoir dit NON à la France en 58. C’est tout…
Il a beau avoir ruiné son pays ; décapité l’intelligentsia guinéenne ; envoyé des milliers de gens crever dans ses geôles dont le sinistre camp Boiro (où périt Diallo Telli après d’horribles tortures et une diète noire de 19 jours) ; provoqué le départ en exil de 2 millions de personnes… tout ça compte pour du beurre. Il a dit NON à la France. Cela suffit pour qu’il soit le meilleur président. Le reste on s’en fout. Tous ceux qui ont connu le succès en menant leur pays à une relative prospérité ne sont que des vendus, des traîtres et des collabos. Parce qu’ils n’ont pas dit NON à la France. Voilà résumé la mentalité de certains africains.
Alors que les populations africaines aspirent à de meilleurs conditions de vie ; alors que les gens sont en quête d’actions de développement pouvant leur permettre de sortir de la précarité, certains n’ont pour seul modèle social à nous proposer qu’un concours de malparlage à la France. Alors que les dragons d’Asie tiennent la dragée haute à l’occident et que les mexicains et autres sud-américains leur emboîtent le pas par leur travail, chez nous ici, on nous demande de célébrer des gens qui n’ont aucune solution à nos problèmes, des gens dont le seul projet de société est de dire NON à la France.
Aujourd’hui, tous les autocrates populistes, apprentis dictateurs et autres crétins en treillis ont appris la leçon. Tu veux gagner les faveurs des panafricanistes, des analphabètes, des ignorants et te maintenir au pouvoir sans avoir de compétence en gestion étatique ? eh bien rien de compliqué. Point de routes, de barrages, d’universités ou d’hôpitaux à construire. Il te suffit de dire NON au blanc et le tour est joué. Après ça tu peux te goinfrer tranquillement au pouvoir et laisser les miettes à tes suiveurs. Ils te béniront pour leur avoir prétendument rendu leur liberté et leur dignité. Même s’ils ont le ventre creux.
Ah les africains ! Quand comprendront-nous que seul le travail libère ?
Les panafricanistes d’aujourdhui font leur travail. C’est aux presidents de faire les leurs. Traiter ces valeureux combatants de populists ou autres c’est faire preuve de malhonnetete intellectuelle. L’Africain Noir voit toujours le mal en son prochain. C’est le debat.
Quel “travail” font ces pseudos panafricanistes si ce n’est faire la promotion de l’expansion Russe moyennant espèces sonnantes et trébuchantes ? Des adeptes de la violence verbale, la haine aveugle et la désinformation pour leur suiveurs émotifs comme vous, c’est ça leur vrai “travail”.
Eux, ils ont commence quelque chose. Faites le votre et les gens vont vous suivre. Vous etes libre de rester d’eternel colonse. Mais de grace, laiser les autres qui cherchent a se liberer.
Quel “travail” font ces pseudos panafricanistes à part être des agents de promotion de l’influence Russe en Afrique moyennant espèces sonnantes et trébuchantes ? Que font-ils de concret et bénéfique à part la promotion de la violence verbale, la haine aveugle et la désinformation ? Il n’y a que des émotifs comme vous qui sont prompts à gober leurs couleuvres sans peser le pour ou le contre.
Il ont “commencé” quoi ? C’est essentiellement un fonds de commerce médiatique et pécuniaire pour eux.
Vous êtes aussi émotif que binaire et manichéen dans vos répliques comme l’essentiel des benêts qui leur servent d’audience. Quand on ne gobé pas leurs couleuvres c’est qu’on est forcément un “traître” ou un “esclave”….Bonne continuation avec ce raisonnement on ne peut plus étroit et pathétique.
Vous avez des preuves que les panafricanistes sont financés par la Russie ou la Chine ? Bavard !
Ecoutez monsieur. Est ce que c’est vous qui nourrissez les Africains? Si certains Africains sont pour la Russie, en quoi cela vous gene. Vous aussi, vous etes libre d’etre francais ou profrancais. C’est plutot vous qui etes jaloux de l’Afrique et des Africains. D’ailleur, la roue de l’histoire tourne a grande vitesse et ce ne sont pas vos ecrits haineux franceafrique qui vont l’arreter.
Que des réflexions manichéennes et binaires, vous ne faites que confirmer ce que je dis tout en reconnaissant que la “lutte” de ces pseudos panafricains est essentiellemrent au service de l’influence Russe. Un cerveau étroit ne peut comprendre qu’on peut-être contre la Russie et la Chine sans pour autant approuver la politique française dans ses ex-colonies Africaines, vous y arriverez peut-être le jour où vous comprendrez que ‘l’aide” Russe est loin d’être désintéressée.
“Nathalie Yamb, Kémi Seba, Franklin Nyamsi, Behanzin Ogountchi et d’autres qui tiennent aujourd’hui le lead de cette nouvelle forme de panafricanisme ont du mal à tracer le canevas, à définir les orientations pour qu’on sache réellement ce qu’ils veulent et où ils veulent amener ceux des Africains qui les suivent. D’ailleurs hormis Nyamsi qui est professeur d’université, qui enseigne en France et qui parle toujours des autres pays africains francophones de l’ouest sans jamais parler de son Cameroun natal, que font les trois autres pour vivre en menant cette vie oisive qui leur permet de voyager sur tous les continents, de dépenser à loisir?
Je ne suis pas contre eux, mais je remarque tout simplement que leur chemin est complètement différent de celui tracé par N’Krumah et ses pairs et plus récemment par le Capitaine Thomas Sankara. Leur lutte s’apparente à du populisme, tout faire pour se dresser les lauriers et tirer le drap vers eux et eux seuls, n’aimant aucune critique et aucune voix discordante. Les chantres du vrai panafricanisme avaient l’écoute, cherchaient toujours à fédérer, ne bannissaient pas les personnes qui étaient contre certaines de leurs visions. Il y avait un sens à leur lutte.”
(dixit le minable plumitifalimentaire Anani Sossou)
Et d’en rajouter à ses Imbécilités probablement congénitales les propos suivants:
“La lutte pour la véritable souveraineté du continent doit être amorcée autrement en tenant compte des lignes tracées par ceux qui ont lutté et arraché les indépendances sur le continent. Pas par des populistes. ”
(dixit encore notre médiocre plumitif alimentaire Anani Sossou)
D’abord, notre médiocre plumitif Anani Sossou qui a râté sa vie en Belgique pour se retrouver au Togo et servir secrètement de plumitif alimentaire pour le régime mafieux de Faure Gnassingbé est supposé savoir que ce n’est pas seulement la Profession d’Enseignant à l’Université (cas de Nyamsi) qui donne à manger aux gens!
Ce piètre bonhomme hyper-cancre et inculte nommé Anani Sossou sait-il combien de Noir.e.s engagés pour la Cause Panafricaine en Occident ont leurs propres Activités économiques (Agence de Communication, Société de Logistique et de Transport, Gastronomie, Hôtellerie et Tourisme, Société informatique etc. ) et sont parfois financièrement soutenus par des Occidentaux crairvoyants et honnêtes en cachette?
Ensuite, notre minable écrivaillon inculte Anani Sossou ne nous démontre pas en quoi le discours anti-impérialiste et anti-colonialiste des Nyamsi, des Nathalie Yamb, des Egoutchi Bezanhin et des Kemi Seba ne reflète pas les lignes tracées par ceux qui ont arraché les indépendances et en quoi ce discours ne serait que du “populisme” ?
C’est vraiment triste que certains pantins hyper-incultes trainant beaucoup de casseroles cherchent toujours et toujours à devenir des “donneurs de leçons” sur la place publique ….
JE L’AI DIT ET JE LE REDIS À L’ATTENTION DU SIEUR ANANI SOSSOU!
K. Kofi FOLIKPO
http://www.kebo-toe.net/?page_id=2676
Anani Sossou a-t-il seulement le quart du courage des panafricanistes qui prennent des risques, s’investissent à visage découvert dans le combat contre l’ogre impérialiste qui a très peur actuellement ? Comme toujours et par le passé, il faut sauver certains africains contre eux-mêmes.
Le panafricanisme ne date pas de Nkrumah. Il était avant lui et il reste après lui, heureusement. Ce truc bricolé de OUA et qui deviendra l’Union Africaine n’est pas le projet de Nkrumah puisqu’il voulait une union politique tout de suite. Il faut voir comment la France s’y est opposée de toutes ces forces. La question de la souveraineté de l’Afrique et des états africains est donc posée dans cette perspective. Quand on est un analyste lucide, on voit tout de suite les questions :
-L’union politique n’est pas envisageable avec le FCFA. Macron a beau dire que c’est une monnaie africaine.
-L’union politique n’est pas envisageable avec des bases militaires principalement françaises en Afrique. De Gaulle dieu vénéré du peuple français n’a jamais voulu de bases américaines en France. Pourquoi continuer d’imposer aux africains en 2023 ce que l’arrière grand-père de Macron ne voulait pas chez lui en 1945 ?
-L’union politique n’est pas envisageable avec l’immixtion quasi-maladive du gouvernement et des politiques français dans les affaires de l’Afrique. Laissez les africains respirer un peu. L’Afrique aux africains. (“L’Amérique aux américains” comme disait James Monroe quand il en avait marre de la présence européenne)
Au vu de ces exemples, on voit que un pays est au centre de ces harcèlements et intrigues. Tout individu au minimum lucide ne peut que taper sur la source de ces problèmes. Et donc ca va continuer tout le temps qu’il faut. Je ne comprend pas cette expression chère aux médias françafricains et repris par bon nombre d’africains. Beaucoup de français se promènent librement en Afrique. Comme on a peur de la souveraineté de l’Afrique, on cherche à culpabiliser les Africains en inventant cette expression.
Je m’arrête là pour ne pas être trop long en occultant la question de la langue française, la langue du panafricanisme comme dit Macron. Ce puissant outil de soft-power qui fait progressivement d’un africain francophone un demi-français dès qu’il commence l’école. Pourquoi s’étonner s’ils remplissent les consulats de France ou bien deviennent plus tard de puissants relais du néo-colonialisme, prêts à faire barrage au panafricanisme qui normalement les libère ?