C’est une évidence aujourd’hui et personne ne peut le contester. Nos jeunes filles togolaises, en tout cas la grande majorité de celles qui sont sur les réseaux sociaux sont des stripteaseuses, elles ne font que dans l’exhibition.
Avant on les voyait dénuder mais dans des endroits cachés, dans des boîtes de nuit. De nos jours plus besoin d’aller payer pour regarder ces services. Il suffit d’une connexion data de 200 Fcfa pour voir seins, fesses, parties intimes et les grands déhanchements à faire frémir un homme impuissant.
En ce qui concerne les jeunes hommes, tous sont devenus des guignols avec des contenus pour faire rire mais qui en réalité ne font rire personne. Car être comédien demande un apprentissage, un certain niveau d’éducation. D’autres se disent des créateurs digitaux mais avec quel contenu.
D’autres se disent influenceurs et influenceuses dont le seul background reste les cris, les insultes, les commérages, les diffamations, les mensonges et l’escroquerie. Sans aucune valeur ajoutée.
Lorsqu’on suit les réseaux sociaux sur le continent, on se rend vite à l’évidence que dans 90% des cas, aucun message de réflexion n’est posé, aucun tutoriel n’est développé pour faire apprendre des choses utiles et ce alors même que notre continent est dans un manque criard de ressources humaines dans diverses activités de développement et l’un des grands spécialistes en RH de l’Afrique le Togolais Didier Acouetey ne cesse de le claironner partout. De sorte que de grands industriels africains dont le mastodonte Aliko Dangoté se voient contraints d’importer la main-d’œuvre qualifiée d’Inde, du Pakistan et de l’Occident.
À quelle génération faisons-nous face? Quel leg pour la postérité? Ça craint et déjà ça fait pleurer. Rien à tirer pour demain.
J’ai encore dit…
Anani Sossou
Une analyse pertinente.
A qui la faute?
Quelle solution?
La « démission parentale », facteur majeur de délinquance : mythe ou réalité ?
Les états aussi ont mot a dire: la censure de ces réseaux. La jeunesse africaine est malmenée et ce afin d’endormir et piller les ressources africaines voilà tout. Tout comme nos grands parents dansaient, les jeunes aujourd’hui passent troo du temps sur tik tok