Décidément, la mandature d’Emmanuel Macron à la tête de la France est remplie de faits inhabituels. Après l’épisode historique de la fameuse gifle reçue en juin 2021, cette fois-ci, ce sont des déplacements du président français qui sont ciblés par le syndicat de l’énergie. Alors que le président français Emmanuel Macron, se prépare pour une visite à l’ouest de la France où il se rendra dans un lycée à Saintes, Charente-Maritime, des représentants du syndicat de l’énergie ont mis hors tension l’établissement scolaire, rapporte la radio France Info.
Selon le média, l’action a été menée par des membres du syndicat qui fait partie de la Confédération générale du travail (CGT) pour exprimer le désaccord avec les actions d’Emmanuel Macron. Lors de son discours au lycée technologique et professionnel Bernard-Palissy à Saintes, le président doit exposer les projets de développement du système d’enseignement professionnel dans le pays.
La préfecture de Charente-Maritime a publié un arrêté interdisant toute « manifestation » et « attroupement » autour du lycée, mais des représentants des syndicats se sont rassemblés un peu plus loin.
Ce n’est pas la première action du genre ces dernières semaines. En avril, c’est le collège Louise-Michel de Ganges (Hérault), où se rendait le président, qui avait été ciblé par une coupure, également revendiquée par la CGT.
Une vague de manifestations et de grèves déferle sur toute la France en raison de l’adoption de la loi sur la réforme des retraites qui prévoit d’élever l’âge de celle-ci de 62 à 64 ans et de supprimer certains régimes spéciaux de retraite. La réforme doit entrer en vigueur à l’automne.