L’athlète olympique française d’origine togolaise, Clarisse Agbegnenou, a une nouvelle fois décroché un titre mondial en remportant une médaille d’or aux Championnats du monde de judo Doha 2023, ce mercredi 10 mai.
La jeune femme qui a récemment accouché, a battu en finale la Slovène Andreja Leski en forme pour remporter l’or des moins de 63 kilos à Doha.
“Je suis vraiment fière d’être de retour en tant que mère et d’avoir cette sixième médaille mondiale aujourd’hui.”
Après avoir remporté son titre olympique à Tokyo en 2021, Clarisse a pris plus d’un an pour fonder une famille. Elle a recommencé à s’entraîner fin 2022, pour le plus grand plaisir de nombreux autres combattants de -63 kg.
Au premier tour de la compétition d’hier, la franco-togolaise a utilisé ses compétences en constante amélioration pour soumettre la serbe Obradovic, en utilisant un ude-garami (immobilisation du bras puis enroulement) à bras droit avec seulement 16 secondes de jeu.
La deuxième partie l’a vue affronter Del Toro Carvajal de Cuba, en forme, qui a mené la Française au score d’or. Là, Agbegnenou a persévéré, dominant finalement le Cubain à la 6e minute du combat.
Au tour 3, la tête de série numéro 7 Gili Sharir (Israël), qui a également poussé Agbegnenou dans un score en or. La numéro 2 mondiale et médaillée de bronze des Jeux olympiques de Tokyo, Catherine Beauchemin-Pinard était à l’affût en quart de finale.
Agbegnenou est sortie en tirant sur tous les cylindres, lançant pour des techniques appelées waza-ari et tai-otoshi en seulement 20 secondes. La Canadienne a tenté désespérément de faire une percée sur le terrain, mais n’a pas réussi. Elle sera finalement battue par la Togolaise dans les 10 dernières secondes.
Née des parents Togolais, le 25 octobre 1992 à Rennes en France, Clarisse Agbégnénou possède un des plus beaux palmarès du judo féminin français et international, avec plusieurs médailles d’argent et de l’or.
Félicitations à notre Soeur Clarisse qui fait vraiment notre Fierté d’être Togolais, surtout d’être Togolais à l’extérieur. Car les Togolais de la Diaspora positive et constructive démontrent toujours toute leur excellence dans tout ce qu’ils font.
Si notre Soeur était restée au Togo dans cet environnement malsain empreint de l’amour pour la Médiocrité, de Trafic d’influence, de Gloutonnerie, d’Improductivité et de la Convoitise maladive, elle aurait été “casée” dans un petit bureau de la Fonction publique ou de la Gendarmerie comme la maitresse d’un vilain Caïd de la Mafia de Faure Gnassingbé et sera sauvagement “gnappée” tous les jours par ce dernier.